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Par Carenews INFO - Publié le 18 février 2025 - 18:21 - Mise à jour le 3 mars 2025 - 10:34 - Ecrit par : Célia Szymczak
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186 000 emplois menacés par le budget adopté, selon l’Udes

L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes) s’inquiète des conséquences du budget pour 2025. 186 000 emplois sont menacés, d’après l’organisation.

L'effort budgétaire demandé par le gouvernement pèse sur les emplois de l'économie sociale et solidaire, selon l'Udes. Crédits : iStock.
L'effort budgétaire demandé par le gouvernement pèse sur les emplois de l'économie sociale et solidaire, selon l'Udes. Crédits : iStock.

 

« Les lois de finances 2025 (...) ne rassurent pas les employeurs de l’économie sociale et solidaire », pointe l’Udes, l’organisation qui les rassemble. Selon ses estimations, 186 000 emplois sont menacés par l’effort budgétaire prévu par la loi de finances promulguée le 14 février. Ce chiffre a d’abord été publié en octobre dernier, à la suite de la présentation de la première version du budget par le gouvernement de Michel Barnier.  

Malgré des « ajustements » par rapport au texte initial, le chiffre est « toujours d’actualité » pour David Cluzeau, le président de l’Udes. « Le risque d’un choc social et d’une crise économique d’ampleur à partir du second semestre 2025 et du premier semestre 2026 demeure », ajoute-t-il.  

 

Une fragilisation du secteur de l’insertion par l’activité économique 

 

L’Udes fait notamment part de son inquiétude face à la baisse de quatre milliards d’euros du budget de la mission Travail et emploi. Cela correspond à une réduction « plus importante que prévu », de 17 % selon ses calculs.

Des aides à l’emploi sont notamment concernées par ces coupes budgétaires, à l'instar des primes versées aux entreprises qui embauchent des apprentis, dont le ministère de l'Économie a annoncé un « recentrage ». Autre exemple : le dispositif « emploi franc », qui permet à un employeur de bénéficier d’une aide lorsqu’il embauche un habitant des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), est supprimé.  

L’organisation s’alarme aussi d’une « fragilisation importante du secteur de l’insertion par l’activité économique » (IAE). Le budget alloué à l’IAE diminue en effet de 80 millions d’euros, selon le Collectif IAE, qui parle d’une « orientation budgétaire contre-productive et paradoxale ».  

L’effort budgétaire demandé aux collectivités locales de 2,2 milliards d’euros risque « d’aggraver les fractures sociales et territoriales », ajoute l’Udes.  

 

Célia Szymczak 

 

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