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Par Carenews INFO - Publié le 4 avril 2024 - 09:00 - Mise à jour le 4 avril 2024 - 10:23 - Ecrit par : Théo Nepipvoda
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Écobalyse : à quoi ressemblera l’éco-score de la mode ?

Cet outil présenté le 3 avril doit permettre aux consommateurs de disposer d’un repère au sujet de l’impact environnemental des vêtements.

Un affichage environnemental pour la mode présenté. Crédit : Iryna Imago, Carenews.
Un affichage environnemental pour la mode présenté. Crédit : Iryna Imago, Carenews.

 

La fast fashion finira-t-elle par disparaître ? En tout cas, les mesures pour rendre le secteur de l’habillement plus vertueux se succèdent. Quelques jours après le vote en première lecture, à l’Assemblée nationale, d’une proposition de loi instaurant un malus environnemental sur certains vêtements, le gouvernement a présenté le 3 avril un nouvel outil allant dans ce sens : l’Écobalyse

 

Dès le premier trimestre 2025

 

Il s’agit d’un affichage environnemental, un éco-score, qui indiquera l’impact qu’un vêtement a sur la planète. Après plusieurs retards, l’outil a enfin été dévoilé. Prévu par la loi Climat et Résilience adoptée en 2021, ce score est le fruit d’un long travail du ministère de la Transition écologique et de l’Ademe. Dès le premier trimestre 2025, il pourra être apposé sur des vêtements de marques volontaires. À l’origine, l’objectif était de le rendre obligatoire dès cette année. 

 

Quelle est la méthodologie de l’outil ?

 

L’Écobalyse consistera en une note pouvant aller de 0 jusqu’à l’infini. Plus le score se rapproche de zéro, moins le vêtement a d’impact sur la planète. Le score se base sur différents critères tels que la consommation d’eau, les rejets de micro-plastiques, les émissions de gaz à effet de serre générées ou encore l’impact sur la biodiversité.

Un coefficient de durabilité est également pris en compte. Il est lié à la durabilité physique des produits, mais aussi aux stratégies des marques en question pour pousser à l’achat (rotation fréquente, très grosses collections).

L’objectif est de fournir une information standardisée aux consommateurs et en parallèle de pousser les marques à réfléchir à leurs modes de production.

L’industrie textile est aujourd’hui à l’origine d’un dixième des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et de 4 % de la consommation d’eau potable.

L’outil est depuis le 3 avril mis librement, en ligne, à la disposition des marques.

 

Théo Nepipvoda

 

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