Écologie, solidarité, féminisme… 8 livres engagés à lire sous le parasol
Vous souhaitez vous cultiver pendant les vacances ? Carenews a sélectionné huit livres passionnants et surtout engagés à dévorer.
- Ne jamais baisser les yeux - Solidaire un jour, solidaire toujours, le Secours populaire français, Henriette Steinberg
Certaines personnes dévouent leur vie à une cause. C’est le cas d’Henriette Steinberg, âgée de 72 ans, actuelle secrétaire générale du Secours populaire. Cette fille de rescapés de la Shoah raconte dans ce livre une vie d’engagement, de sa première collecte à douze ans jusqu’à ses plus récents engagements, en passant par ses missions de bénévolat à travers le monde. Une vie peu ordinaire, narrée dans ce bouquin paru en septembre 2022.
- Pour une écologie pirate. Et nous serons libres, Fatima Ouassak
Publié en février 2023, le livre de cette militante écologiste est pour le moins engagé. Elle y développe un projet écologique qui se focalise sur le développement d’une écologie politique issue des quartiers. Il s’agit d’une écologie de la liberté qui tente d’intégrer les classes les plus populaires à cette lutte. Fatima Ouassak explique que ce sont les personnes de ces quartiers qui sont les plus vulnérables au changement climatique.
Dans son ouvrage, la journaliste Chloé Thibaut raconte une histoire pop et féministe de la musique. Elle revient sur les luttes féministes au sein de l’industrie musicale, réputée particulièrement sexiste. 15 chanteuses françaises telles que Françoise Hardy, Lio et Yseult évoquent leur parcours, le sexisme subi durant leur carrière. Dans cet ouvrage paru fin 2022, l’autrice s’intéresse également aux chansons cultes empreintes de féminisme. Un livre à dévorer cet été.
Dans son livre paru en mai, la médiatique militante écologiste appelle au soulèvement écologiste. Celui-ci devra selon elle être collectif et démocratique. Grâce à un essai finement écrit, elle tente de nous pousser à agir en enlevant les barrières à l’action qui peuvent exister. Face à toutes les peurs qui nous habitent, elle prône une écologie libératrice, pour toutes et tous.
- Faire écologie ensemble, Léa Falco
Ces derniers mois, Léa Falco a gagné en popularité. Membre du collectif Pour un réveil écologique, elle vient de publier en juin un essai autour de l’écologie et des générations. Celle qui se présente comme l’une des porte-paroles de la génération climat souhaite montrer que le clivage générationnel entretenu est une façon de maintenir le business as usual et qu’il n’est pas pertinent. Engagé et pertinent.
- Lettre aux ingénieurs qui doutent, Olivier Lefebvre
Cet ancien ingénieur sait de quoi il parle quand il évoque la désertion. Il y a quelques temps, il a lui-même quitté son travail pour être davantage en accord avec ses valeurs et ne pas participer à des activités qui nuisent à la société et à la planète. Dans sa Lettre aux ingénieurs qui doutent publiée cette année, Olivier Lefebvre s’adresse aux ingénieurs qui éprouvent une dissonance cognitive en leur conseillant de quitter leur « cage dorée » pour changer totalement de voie. Le refus de la résignation.
- Le sport des solutions, David Blough
Le sport, ce n’est pas que du sport. Cela peut être un élément qui change la vie de ceux qui le pratiquent. David Blough, entrepreneur de l’économie sociale et solidaire, est parti pendant dix ans aux quatre coins du monde. L’objectif, découvrir des initiatives qui utilisent le sport pour améliorer la société et aider les gens. Dans Le sport des solutions, neuf reportages originaux, comme celui qui porte sur une initiative qui relie des communautés divisées en Israël autour du sport. Une manière d’illustrer ce en quoi l’auteur croît : le sport est un fabuleux outil pour la société.
- Fin du monde et petits fours, Edouard Morena
Dans ce livre paru au début de l'année, le maître de conférence en sciences politiques s’intéresse à l’action des ultra-riches face au changement climatique. Il montre comment ils se sont emparé du problème et ont imposé une certaine façon d’agir face au réchauffement, notamment dans le but de répondre à leurs intérêts de classe. L’auteur montre comment les ultra-riches ont réussi à faire de la cause écologique une source de profit en imposant notamment des solutions de marché. Analyse passionnante et déroutante.
Théo Nepipvoda
