Aller au contenu principal
Par Carenews INFO - Publié le 14 décembre 2022 - 15:47 - Mise à jour le 15 décembre 2022 - 10:25 - Ecrit par : Théo Nepipvoda
Recevoir les news Tous les articles de l'acteur

Impact Mania : B Corp, peut-on faire confiance à ce label ?

Impact Mania est un podcast qui décrypte l’impact réel de solutions sociales ou environnementales. Pour ce cinquième épisode, nous nous intéressons à B Corp, le label à la mode qui certifie les entreprises engagées.

Impact Mania décrypte l'impact réel des entreprises. Crédit : Carenews.
Impact Mania décrypte l'impact réel des entreprises. Crédit : Carenews.

 

Découvrez le cinquième épisode du podcast Impact Mania. Il décrypte l'impact de B Corp, le label qui permet d'attester de l'engagement d'entreprises. Né en 2006, ce label certifie plus de 6 000 structures partout dans le monde dont plus 260 en France. Parmi les entreprises, des petites, mais aussi des grosses comme Nespresso ou encore Danone. L'ensemble des entreprises sont fédérées dans un mouvement. 

Un focus sur le modèle d'affaire

« La certificiation a la particularité de se concentrer sur le modèle d'affaire », estime Thomas Breuzard, co-président de B Lab France.  Il estime que l'évaluation est très pointue : « On ne vient pas demander du déclaratif ou observer une amélioration, on souhaite du résultat. On demande d'avoir un niveau de résultat sur la réduction du gaz à effet de serre, la réduction des écarts de salaires ou la part de bénéfices redistribués au service de l'intérêt général ». 

Qui sont les entreprises qui composent le mouvement ? 80 % sont des structures de moins de 50 salariés. B Corp souhaite cependant embarquer les grosses structures :

On contribuera difficilement à une transformation positive de la société dans son ensemble si les seules boites qui deviennent B Corp sont celles de 50 personnes », estime Thomas Breuzard.

Quel est l'intérêt de la modification des statuts ?

Alissa Pelatan, avocate au barreau de Paris et de Californie, a fondé AMP Avocat. Elle connait bien les processus de labellisation. Ce qui lui plaît chez B Corp ? « L'obligation de modifier les statuts et d'intégrer les valeurs, et l'objectif d'avoir un impact, dans les statuts », considère-t-elle. « Cela montre que je veux changer l'ADN de l'entreprise ».

Un risque de purposewashing

Grégoire Bleu, cofondateur d'UpCycle, est plus réticent quant à la pertinence des labels. « J'ai parfois l'impression que les petites entreprises avec des impacts très forts vont s'acharner à obtenir la labellisation qui vont essentiellement servir des grandes entreprises qui vont pouvoir se raccrocher à l'image du label ».

 

La rédaction

 

Fermer

Cliquez pour vous inscrire à nos Newsletters

La quotidienne
L'hebdo entreprise, fondation, partenaire
L'hebdo association
L'hebdo grand public

Fermer