L’association Fermes d’avenir veut accélérer le développement de l’agroécologie
PITCHE TON PROJET- Fermes d’avenir consacre ses activités au développement de l’agroécologie en France. Une initiative que le directeur général de l’association, Claudio Muskus, présente à Carenews.

« Nous portons une vision de l’agriculture qui doit nourrir les Français et rémunérer les agriculteurs, tout en respectant les limites planétaires », soutient Claudio Muskus, directeur général de Fermes d’avenir, interviewé par Carenews.
Fondée il y a douze ans, l’association, qui fait partie du groupe SOS, a pour objet de soutenir le développement de l’agroécologie en France. Ce terme désigne un ensemble de théories et de pratiques agricoles qui visent à être plus respectueuses de l’environnement tout en assurant des systèmes alimentaires viables.
Formations, financement participatif, accompagnement…
Pour y parvenir, la structure déploie des actions sur plusieurs plans. À côté d’actions de sensibilisation auprès de différents acteurs et de formations dispensées auprès de nouveaux agriculteurs et agricultrices, elle met en place des campagnes de financement participatif et propose un accompagnement global à des exploitations en agroécologie.
Elle travaille également avec des collectivités locales pour développer des projets agricoles et alimentaires sur les territoires. Enfin, elle porte un programme spécifique consacré à l’agroforesterie.
« Nous constatons que le modèle conventionnel apporte un certain nombre de solutions et de limites, là où l’agroécologie peut apporter des solutions », défend le directeur général de l’association. « Par exemple, la réduction des intrants chimiques et la réduction des pesticides améliorent la santé des Français comme la santé des sols », détaille-t-il.
Depuis sa création en 2013, Fermes d’avenir a accompagné 280 projets. Elle compte désormais 400 fermes dans son réseau qui s’étale partout en France. « Nous avons sensibilité plus de 900 000 citoyens et reversé plus de 13 millions d’euros pour financer des projets d’agriculture », se réjouit son directeur général.
Élisabeth Crépin-Leblond