La crise écologique impacte déjà le travail des actifs !
Une étude publiée par l’Unédic s’intéresse à la question du dérèglement climatique et notamment à son impact sur les actifs. Infographie.
Le changement climatique va altérer tous les pans de nos vies. Et également notre temps passé au travail ! C’est l’un des résultats de l’étude publiée par l’Unédic et réalisée par ELABE, nommée « Crise et transition écologiques : quels impacts sur le travail ? ». L’étude questionne des actifs sur leur rapport au changement climatique. 56 % d’entre eux estiment déjà que leur vie professionnelle est touchée par le changement climatique. Ils sont même 64 % dans le secteur de l’industrie. 24 % estiment que les conséquences sont plutôt négatives, 25 % qu’elles sont à la fois positives et négatives.
Quelles conséquences sur la vie professionnelle ?
Parmi les conséquences citées sur la vie professionnelle, la dégradation des conditions de travail en raison de températures extrêmes ou de catastrophes naturelles revient chez 16 % des sondés. Ils sont 9 % à évoquer l’augmentation du prix de l'énergie, des matières premières et des transports. Ce chiffre monte à 17 % dans les secteurs du commerce, transport, hébergement et restauration.
À l’inverse, l’étude se penche sur l’impact du travail sur l’environnement. Un interrogé sur cinq considère que son travail contribue positivement à la transition écologique, à la protection de l’environnement. Ils sont en revanche 16 % à penser que leur travail a un impact négatif.
38 % souhaitent un impact positif
Pourtant, 38 % des interrogés affirment souhaiter que leur travail contribue positivement à protéger l’environnement. Ce chiffre monte même à 44 % chez les moins de 40 ans. 46 % aimeraient que, même sans contribution positive, leur travail n’ait pas d’impact négatif sur l’environnement.
Dès lors, comment s’engager à travers son travail ? Près d’un actif sur quatre envisage de changer de métier, d’entreprise ou de secteur pour être davantage en accord avec ces enjeux.
La rédaction
