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Par Carenews INFO - Publié le 30 août 2022 - 12:00 - Mise à jour le 30 août 2022 - 15:17
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Personnes peu qualifiées, chômeurs longue durée… À qui profite le plus la formation ?

La Dares a publié une étude concernant la formation. Elle montre qu’en matière d’insertion professionnelle, la formation profite aux personnes peu qualifiées et demandeurs d’emploi de longue durée.

L'impact de la formation sur les catégories de demandeurs d'emploi. Crédit : iStock.
L'impact de la formation sur les catégories de demandeurs d'emploi. Crédit : iStock.

 

La formation permet d’augmenter les chances de retrouver un emploi… Et d’autant plus pour certaines catégories de la population. C’est le constat de la Dares, le service de statistiques du ministère du Travail qui a publié une étude à ce sujet le 17 août. Elle est nommée « Quelles sont les chances de retour à l’emploi après une formation ? »

La formation a un effet positif sur la recherche d’emploi

L’étude inédite montre tout d’abord que, de manière globale, la formation a un effet positif et augmente la probabilité de trouver un emploi. Dès six mois après l’entrée en formation, on observe un écart avec les personnes non-formées. Cet effet s'accroît avec le temps : on constate jusqu’à neuf points de différence entre formés et non-formés trois ans après la formation.

Cet écart est observable dès deux mois si l’on s’intéresse à l’emploi durable, c’est-à-dire aux CDI ou CDD de plus de six mois.

Quelles catégories bénéficient le plus de la formation ?

Mais ces formations ont un impact différencié selon la catégorie du demandeur d’emploi. Les écarts sont plus importants pour les personnes les plus éloignées de l’emploi tels que les chômeurs de longue durée. L’impact est donc plus fort pour cette catégorie. L’étude observe également des écarts plus importants pour les demandeurs les moins qualifiés, ayant un niveau de diplôme inférieur au bac. L’écart est de 9,6 points, 18 mois après la formation.

La formation a également un effet sur les personnes en situation de handicap et les plus de 50 ans. La différence de retour à l’emploi entre formés et non-formés est de respectivement 12,2 et 17,1 points. Pour les plus de 50 ans, l’étude précise que les « résultats sont à interpréter avec prudence ». Elle précise que « les seniors qui choisissent d’entrer en formation sont plus sélectionnés sur des caractéristiques qui ne sont pas observées dans les bases administratives utilisées. »

 

La rédaction

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