Shein, Lidl, Amazon… Quels sont les sites de e-commerce les plus polluants ?
L’entreprise Quanta a publié un baromètre le 6 novembre qui évalue la sobriété numérique des sites de e-commerce. Quels sont les plus et les moins polluants ?
Quanta, entreprise spécialisée dans l’optimisation web, a publié un baromètre de la sobriété numérique. Dévoilé sur le site de Madyness, il analyse l’empreinte écologique des 20 sites de e-commerce les plus consultés par les Français. Tout en haut du classement des moins émetteurs, on retrouve Veepee, anciennement vente-privee.com. Il obtient le score de 89 sur 100. Il est suivi par Showroomprivé avec 81 sur 100 et le site de E.Leclerc avec 70 sur 100.
Shein en bas du classement
Tout en bas du classement, on retrouve le géant de l’ultra fast fashion Shein avec un score de 28 sur 100. Il se positionne juste devant Lidl qui obtient une note de 42 sur 100 et le géant américain Amazon qui obtient 43 sur 100.
L’objectif de ce classement est de sensibiliser les vendeurs et les clients à l’éco-conception. Il est calculé grâce à un outil de scoring proposé par Quanta et se base sur sept critères tels que le poids de la page, le nombre de requêtes entre le navigateur web et le serveur, la complexité architecturale du site ou encore le temps de chargement sur les appareils.
Quels sont les sites éco-conçus ?
Le classement complet :
Veepee 89/100
Showroom Privé 81/100
E.Leclerc 70/100
Ebay 69/100
Etsy 69/100
Airbnb 66/100
Auchan 66/100
H&M 66/100
AliExpress 63/100
BackMarket 61/100
Ikea 61/100
Castorama 58/100
Apple 56/100
Vinted 56/100
Booking.com 55/100
Samsung 52/100
Darty 49/100
Amazon 43/100
Lidl 42/100
Shein 28/100
La production des terminaux, phase la plus émettrice
Aujourd'hui, le numérique représente entre 3 et 4 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et 2,5 % en France. L'empreinte du numérique pourrait augmenter de 60 % d’ici à 2040 si rien n’est fait pour la limiter.
Il faut noter que le rôle de la navigation web dans cette empreinte est à relativiser puisque la phase de production des terminaux concentrerait 78 % de l’empreinte carbone du numérique en France. 21 % concernerait la phase d’usage. Sur cette phase d’usage, le stockage de la donnée, notamment par des datas centers, représente près de 50 % des émissions.
Théo Nepipvoda