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Par Carenews INFO - Publié le 6 juin 2023 - 12:00 - Mise à jour le 13 novembre 2023 - 10:18 - Ecrit par : Célia Szymczak
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Empreinte carbone : sur quoi agir pour la limiter à notre échelle ?

Alimentation, transport, énergie, numérique… Carenews fait le point des postes d’émissions de gaz à effet de serre ayant le plus d’impact dans notre quotidien grâce au calculateur « Impact CO₂» de l’ADEME.

Crédits : Carenews.
Crédits : Carenews.

 

Saviez-vous qu’en mangeant une pièce de bœuf au déjeuner, nous émettons autant de gaz à effet de serre qu’en consommant 14 repas végétariens ? C’est, entre autres, ce que démontre le calculateur « Impact CO₂», mis à disposition gratuitement par l’ADEME. 

En utilisant cet outil pédagogique, nous avons comparé ce que représente concrètement la même quantité d'émissions pour différents postes. En plus, nous nous sommes appuyés sur les calculs du cabinet Carbone 4 relatifs à l’empreinte carbone individuelle. Ils montrent les catégories les plus émettrices : c’est le transport qui pèse  le plus, suivi par l’alimentation, le logement et la consommation. 

En 2020, l’ADEME expliquait qu’il faudrait réduire notre empreinte carbone de 4 % chaque année d’ici à 2045 pour limiter le réchauffement planétaire à 1,75 degrés. Cela correspond à une diminution de 320kg de CO₂e par an. C’est le chiffre que nous avons choisi comme étalonnage  pour l’infographie. Bien sûr, pour atteindre cet objectif, toutes les échelles comptent : les efforts individuels, mais aussi l’action des entreprises et de l’État

 

Empreinte carbone individuelle
Crédits : Carenews, à partir des données de l'ADEME. 

 

Les transports, premier poste d’émission

 

L’empreinte carbone moyenne par habitant en France s’élève à 9,9 tonnes de CO2 équivalent carbone (CO₂e). Les transports représentent le premier poste d’émission, avec 2 650kg de CO₂e par personne et par an. 

 

L’avion (court courrier) et la voiture à moteur thermique constituent sans conteste les moyens de transport les plus polluants, avec 0,2 kilogrammes de CO₂e par kilomètre. À l’inverse, avec 0,002 kilogramme de CO₂e par kilomètre, le TGV se révèle être le choix le plus vertueux, après le vélo ou la marche. Ainsi, comme le montre l’infographie, un voyageur émet la même quantité de CO₂e en parcourant 1 471 kilomètres de voiture, soit l’équivalent d’un trajet entre Lille et Madrid, 2 839 km de bus ou 135 593 kilomètres en train. 

 

Il faut noter que le covoiturage réduit nettement les émissions de la voiture : en embarquant quatre covoitureurs, une voiture n’émet plus que 0,04 kg de CO₂e par kilomètre. Une voiture électrique sans covoitureurs émet 0,1 kilogramme de CO₂e au kilomètre, soit légèrement moins qu’un bus à moteur thermique. 

 

À noter aussi : en ville, un tramway ou un métro émettent quasiment aussi peu de gaz à effet de serre qu’un train, ils sont donc à privilégier par rapport au bus.

 

La viande de bœuf, très émettrice de Co2 

 

Pour le deuxième poste d'émission, l’alimentation, c’est la viande qui compte le plus. Sur les 2 350 kilogrammes de CO₂e qu’émet l’alimentation d’une personne en un an, la viande compte pour 920 kilogrammes.

 

Comme le montre notre infographie, un plat à base de bœuf est plus émetteur qu’une recette composée avec du poulet ou du poisson, et largement plus qu’un repas végétarien. Avec la même quantité d’émissions, on peut consommer 628 repas végétariens, mais seulement 44 avec du bœuf.

 

Le chauffage au gaz et au fioul, trop énergivores

 

Le cabinet Carbone 4 montre ensuite que le poste du logement représente 1 900 kilogrammes de CO₂e annuels par personne. En cause : le chauffage au gaz et au fioul, qui constitue à lui seul 1 180 kilogrammes des émissions liées au logement. 

 

Là encore, le calculateur de l’ADEME démontre que chauffer 53 mètres carrés à l’électricité pendant un an émet 320 kg de CO2, soit autant que de chauffer 8,5 mètres carrés au gaz et 6 mètres carrés au fioul. 

 

La consommation numérique compte aussi 

 

Dernier poste significatif : la consommation. Par exemple, l’ADEME établit que la production, la distribution et l’usage de dix smartphones équivaut à la consommation de 628 repas végétariens ou à l’envoi de près de 130 000 mails avec pièce jointe. 

 

 

La rédaction 

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