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Par Carenews PRO - Publié le 7 juin 2023 - 10:04 - Mise à jour le 7 juin 2023 - 14:20
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32 entreprises lancent un mouvement pour des jours d’engagement au travail

Initié par la startup Vendredi, le mouvement entend embarquer en un an 1 500 entreprises qui souhaitent permettre à leurs salariés de s’engager sur leurs jours de travail.

Crédit : iStock.
Crédit : iStock.

 

Sami, une structure qui accompagne les entreprises dans leur démarche climat, a franchi le cap en janvier 2023. Sur demande des salariés, elle s’est décidée à leur donner cinq journées d’engagement par an. Ils peuvent les utiliser pour réaliser des missions dans des associations de leur choix. « Cela répond à un vrai besoin puisqu’on observe que 100 % des salariés se sont lancés dans la démarche en s'inscrivant sur la plateforme dédiée », se félicite Camille Morin, chief of staff de l’entreprise.

 

Un mouvement pour des jours d’engagement au travail

Et si comme Sami, les entreprises permettaient à leurs salariés de s’engager pour des causes sociales ou environnementales sur leurs jours de travail ? De plus en plus de structures offrent une telle possibilité aux collaborateurs. Pour accélérer cette tendance, 32 organisations avant-gardistes en la matière lancent le 7 juin « Le mouvement pour des jours d’engagement au travail », projet initié par la startup Vendredi spécialisée dans l’engagement des salariés. Parmi les structures, de grandes entreprises  comme Suez et Danone, et des plus petites comme Swile, Ekimetrics, Phenix, et Sami citée plus haut. Des associations participent également telles que La Fresque du Climat. Au total, ces structures regroupent 53 000 salariés.

L’objectif : inciter davantage d’entreprises à rejoindre le mouvement et ainsi proposer aux salariés ces jours d’engagement également nommés crédits solidaires : « Si autant d’entreprises ne proposent pas encore ce genre de dispositif, c’est qu’elles font face à des obstacles, qu’elles se posent des questions », considère Malcolm Ouzeri, directeur marketing chez Vendredi, en charge du projet. « Nous nous sommes dit qu’avec ce mouvement, nous allons donner une belle visibilité à ces structures qui ont mis en place une telle démarche et ainsi donner envie à d’autres de rejoindre le mouvement. » 

 

De quoi s’agit-il ?

Concrètement, les structures participantes ont signé un manifeste destiné à faire connaître le dispositif et à inciter d’autres entreprises à l’adopter. Ensuite, une charte d’engagement est prévue pour permettre aux entreprises qui rejoignent le mouvement de déployer facilement le dispositif de crédits solidaires dans le temps : « cette charte donne des directives très précises à mettre en place pour appliquer le dispositif », précise Malcolm Ouzeri. Des outils et un accompagnement seront proposés aux entreprises souhaitant s’y mettre.

 

Les avantages des crédits solidaires

Quels sont les avantages d’un tel dispositif pour l’entreprise  ? « L’ intérêt pour nous est de permettre l’engagement et la collaboration entre les collaborateurs, car ils peuvent se retrouver selon leur ville d’implantation autour de missions de bénévolat », explique Camille Morin, chief of staff chez Sami. Un intérêt pour souder et mobiliser les collaborateurs donc. Une telle démarche permet également de donner plus d’épaisseur à sa politique RSE : « Nous sommes une entreprise engagée sur le climat. Nous souhaitions développer un autre axe de la RSE, avec un engagement plus social », explique Camille Morin. 

 

Une RSE plus incarnée

Même constat pour Malcolm Ouzeri : « L’un des défis de l’entreprise est de faire que ses engagements RSE soient plus incarnés et concrets. Accorder des jours d’engagement à ses salariés c’est faire un lien entre ses engagements RSE et ses forces vives que sont les salariés. » Enfin, de tels jours d’engagement confèrent à l’entreprise un avantage concurrentiel sur le recrutement de nouveaux salariés.

Le mouvement pour des jours d’engagement au travail s’est fixé l’objectif ambitieux d’embarquer 1 500 entreprises, ce qui représente 1 % des entreprises de plus de 10 salariés n’ayant pas encore un tel dispositif. Ainsi, ce serait 990 000 heures d’engagement pour la société.

 

Théo Nepipvoda

 

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