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Par Carenews PRO - Publié le 24 septembre 2024 - 17:30 - Mise à jour le 24 septembre 2024 - 17:30 - Ecrit par : Célia Szymczak
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Inclusion, social, écologie... Six innovations RSE pour votre entreprise 

Carenews vous propose plusieurs idées d’actions RSE innovantes concernant l’engagement des collaborateurs et l’inclusion, la contribution à la transition écologique et la transparence.  

Mécénat de compétences, programme dédié aux personnes menstruées, congé de mobilité responsable... Carenews vous propose plusieurs idées d’actions RSE innovantes. Crédit : iStock
Mécénat de compétences, programme dédié aux personnes menstruées, congé de mobilité responsable... Carenews vous propose plusieurs idées d’actions RSE innovantes. Crédit : iStock

 

Permettre aux salariés de réaliser du mécénat de compétences 

 

Avec le mécénat de compétences, une entreprise met un salarié à disposition d’un projet d’intérêt général sur son temps de travail, de manière ponctuelle ou sur plus longue durée. Elle peut aussi réaliser une prestation gratuitement pour le compte d’un organisme d'intérêt général. C’est une manière pour les entreprises de soutenir les associations autrement que par du mécénat financier traditionnel. Et comme pour le mécénat financier, les entreprises peuvent bénéficier d’une réduction d’impôt en raison de leur don.  

En plus d’aider des associations sur des projets pour lesquels elles ont des besoins non satisfaits, le mécénat de compétences peut permettre de fidéliser les collaborateurs et donner plus de sens à leur travail. 

Attention, le mécénat de compétences requiert de développer une politique de responsabilité sociétale solide par ailleurs, afin d’échapper aux accusations de socialwashing.  

 

Déployer un programme dédié aux personnes menstruées 

 

Les menstruations ont un impact au travail ! Fatigue, troubles de l’humeur, douleurs musculaires… C’est particulièrement le cas pour les personnes proches de la ménopause ou concernées par des douleurs de règles importantes. Plusieurs entreprises proposent aux personnes concernées un « congé menstruel », un ou plusieurs jours de congé supplémentaire en cas de douleurs. Il peut être intéressant et constituer un dernier recours, mais ne doit pas être déployé seul. 

La formation des responsables de ressources humaines et des managers, ainsi que la sensibilisation de l’ensemble des équipes est un point de départ indispensable, afin d’éviter les discriminations. Ensuite, donner aux personnes concernées la capacité d’adapter leur emploi du temps et de réaliser du télétravail, si cela est possible, est souvent utile. Leur préférence porte souvent sur le travail plutôt que sur un congé. Enfin, la distribution de produits menstruels, l’accès à des toilettes ayant des lavabos en leur sein et parfois à des stations debout ou des salles de repos se révèle également bénéfique. Dans l’entreprise, une personne référente peut être nommée sur le sujet afin de faciliter la prise de parole sur ces questions.  

 


À lire aussi : Règles douloureuses, endométriose, ménopause en entreprise : le « congé menstruel, c’est une toute petite partie du sujet » 


 

Sensibiliser ses salariés avec un congé de mobilité responsable 

 

Accorder quelques demi-journées ou journées de congés supplémentaires au cours de l’année aux salariés qui choisissent des moyens de transport plus vertueux sur le plan écologique pour leurs vacances : c’est un moyen d’inciter les collaborateurs à agir pour réduire leur empreinte carbone. Le transport compte souvent significativement dans le bilan carbone individuel et constitue un levier de réduction des émissions important.  

L’avion, largement plus émetteur que le train, lui est souvent préféré en raison de son coût, mais aussi de sa rapidité. En offrant au salarié la possibilité de poser une journée de congé supplémentaire offerte, pour lui laisser plus de temps pour effectuer son trajet vers son lieu de vacances, l’entreprise apporte une petite contribution à la lutte contre le changement climatique.  

Attention, une fois encore, si la politique environnementale de l’entreprise n’est pas solide par ailleurs, elle peut faire face à des accusations de greenwashing.  

 


À lire aussi : Les congés de mobilité responsable, une innovation RSE pour les vacances 


 

Mettre en place un dividende écologique ou sociétal  

 

C’est une idée portée par la mutuelle d’assurance Maif ou la banque mutualiste Crédit mutuel alliance fédérale : verser une partie des bénéfices annuels de l’entreprise à la planète ou à la société.  

La Maif a choisi d’accorder 10 % de ses bénéfices à des projets de préservation ou régénération de la biodiversité et des actions de solidarité climatique, notamment de prévention face aux risques encourus par ses sociétaires situés dans les zones exposées aux conséquences du dérèglement climatique. 

Pour le Crédit mutuel alliance fédérale, 15 % du résultat net consolidé est consacré au financement de projets de transformation écologique et sociale. Concrètement, cet argent finance les projets d’entrepreneurs à impact, des stratégies pour rendre la banque et l’assurance plus inclusives et les actions de mécénat du Crédit mutuel alliance fédérale et de sa fondation. 

 


À lire aussi : Exclusif : « Avec le dividende écologique, la Maif va distribuer cette année 2,3 millions d'euros » (Yves Pellicier, président) 


 

Intégrer l’emploi des seniors dans sa démarche RSE 

 

Les « seniors » sont aussi victimes de discrimination : l’âge est un critère reconnu et interdit par la loi. Alors les entreprises doivent agir pour favoriser leur inclusion. Parfois, les discriminations débutent dès 45 ans ! 

Là encore, la formation et la sensibilisation des personnels, notamment des recruteurs, est indispensable. Il s’agit de montrer l’utilité que peut avoir le recrutement de personnes expérimentées et le travail intergénérationnel, ainsi que de combattre les idées reçues.  

Des réflexions sur l’adaptation des postes de travail peuvent aussi être menées si nécessaire.  

 


À lire aussi : Emploi des seniors : pourquoi l’intégrer dans la démarche RSE ? 


 

Améliorer la transparence salariale 

 

Plus qu’une innovation RSE, il s’agit dans ce cas d’anticiper une évolution législative. Une directive a été adoptée en mai 2023 à l’échelle de l’Union européenne, elle doit être transcrite d’ici à juin 2026. Elle prévoit un droit à la transparence des rémunérations avant l’embauche et d’un droit de demander et de recevoir des informations sur les niveaux de rémunérations dans les entreprises, une obligation de transparence des employeurs quant aux critères utilisés pour déterminer la rémunération et des obligations d’information sur les écarts de salaire entre les femmes et les hommes.  

Il peut donc être utile pour les entreprises de commencer à s’interroger sur le sujet. Elles peuvent notamment publier ou diffuser en interne des grilles de rémunération et les critères de rémunération.  

 

Célia Szymczak 

 

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