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Par Carenews PRO - Publié le 27 avril 2022 - 12:00 - Mise à jour le 17 janvier 2023 - 13:57
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RSE : quels labels existe-t-il pour attester des engagements des entreprises ?

Généralistes, sectoriels, thématiques… il existe de nombreux labels RSE qui permettent aux entreprises d’ancrer leurs engagements environnementaux et sociaux. Carenews fait le point.

Crédit photo : Andrii Yalanskyi.
Crédit photo : Andrii Yalanskyi.

ADS ARTICLE La jungle des labels, comment s'y repérer, lequel choisir ?

Pour attester de ses engagements RSE, une entreprise peut initier des démarches pour obtenir un, ou plusieurs, labels RSE

Les labels RSE et la norme ISO 26 000

La Plateforme RSE, une instance créée par le premier ministre au sein de France Stratégie en 2013, définit un label RSE comme « une attestation de garantie délivrée par une tierce partie qui caractérise la démarche RSE mise en œuvre par une entreprise au sens des lignes directrices ISO 26 000 ». L'évaluation des labels RSE doit donc s'appuyer sur la norme internationale ISO 26 000 qui définit la RSE selon sept piliers :

  • La gouvernance
  • Les droits de l’homme
  • Les conditions de travail
  • L’environnement 
  • La loyauté des pratiques
  • Les questions liées aux consommateurs
  • Le développement local et communautés

 

Dans son rapport publié en février 2021, visant à formuler des propositions pour les labels sectoriels, la Plateforme RSE précise également que les labels RSE doivent être délivrés par un organisme tiers indépendant. Autre point d'attention : le dispositif d'évaluation, qui peut reposer sur un audit sur place ou sur un simple questionnaire.

Les labels RSE généralistes 

Les labels généralistes correspondent à tous les types d’organisations, et ce, sans distinction de secteurs ou d’activités. Ici, nous parlerons uniquement des labels faisant l’objet d’un audit sur place.

Trois labels remplissent ces exigences : 

  • Lucie 26 000 : ce label délivré par Lucie propose huit déclinaisons sectorielles pour les TPE, les banques, les collectivités ou encore le logement social. Lucie délivre également le label TOUMAÏ. Plus souple et simple, il s’agit un « premiers pas en RSE ».
  • PME+ : il s’agit du label des entreprises et entrepreneurs de France. Sa spécificité ? Il est délivré après un audit réalisé par Ecocert Environnement.
  • Engagé RSE : ce label est délivré par l’AFNOR. Il est reconnu à l’international avec le label Responsibility Europe.

Les labels RSE thématiques, sectoriels ou territoriaux

D’autres types de labels plus spécifiques ont également émergé : 

  • Les labels territoriaux sont géographiquement limités comme le label Lyon Ville équitable et durable ou Alsace Excellence.
  • Les labels thématiques répondent à des enjeux spécifiques comme le label Égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, le label BiodiverCity ou encore le label Numérique Responsable.
  • Les labels sectoriels correspondent à des secteurs précis et permettent d’adapter le référentiel. Ils ont fait l’objet d’une expérimentation, menée par Plateforme RSE auprès de 18 fédérations. 

Autres labels RSE

D’autres labels permettent aux entreprises d’attester de leur démarche RSE. Ils ne s’appuient cependant pas nécessairement sur la norme internationale ISO 26 000, ne sont pas délivrés par des OTI ou et ne font pas obligatoirement l’objet d’un audit sur place :

  • B Corp : importé des États-Unis en 2016, B Corp est un label attestant de l’engagement environnemental, social et sociétal d’une entreprise. L’évaluation repose sur son propre référentiel, l’outil B Impact Assessment (BIA) grâce à un questionnaire en ligne. Une entreprise doit obtenir la note minimale de 80 sur 200. 
  • Ecovadis se définit comme une plateforme d’évaluation RSE dont « la méthodologie est alignée sur les normes internationales ». Les données sont vérifiées, mais il n’est pas précisé qu’un audit sur place est réalisé. 
  • Ecocert 26 000 est l’un des nombreux labels d’Ecocert, marque de référence pour la labellisation des produits biologiques. Le label n’est pas délivré par un organisme indépendant.
  • Positive Work Place : « premier label à mission », il s’appuie sur la norme ISO 26 000 et les 17 ODD. L’évaluation repose sur un questionnaire à remplir et une enquête réalisée auprès des parties prenantes. 

 

La rédaction 

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