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Par Chroniques philanthropiques par Francis Charhon - Publié le 12 septembre 2024 - 18:02 - Mise à jour le 12 septembre 2024 - 18:02
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La coordination générosité [5] : former et rassembler les dirigeants d'associations. Interview d'Yves d'Hérouville, président de l'IDAF

L'IDAF (Institut des Dirigeants d'Associations et Fondations) s'organise autour de cercles thématiques comme la communication, les finances et les ressources humaines. Bien qu’elle ne délivre pas de diplôme certifié, elle favorise le partage d'expériences et la montée en compétences des dirigeants. Son objectif est de professionnaliser le secteur non lucratif et de faciliter les échanges entre ses membres. L'IDAF fait également partie de la Coordination Générosité, un regroupement d'associations qui permet de représenter collectivement les intérêts du secteur auprès des pouvoirs publics.

La Coordination Générosité

Il existe des alliances sur des thèmes ou projets spécifiques dont nous avons traité certaines dans le blog, mais il s’est aussi mis en place une structuration des acteurs de la philanthropie pour assurer une bonne gouvernance, une fiabilité et favoriser le développement des activités du secteur non lucratif. Leur rôle est aussi de défendre les acquis des dernières années, la liberté associative et pour ce faire être interlocuteurs des pourvoir publics. C‘est la Coordination Générosité.

Elle repose sur :

Quatre entités élues par leurs membres :

 

Deux organismes de contrôle : 

 

Deux organismes qui ont pour mission de professionnaliser les pratiques professionnelles :

  • - l’IDAF pour les dirigeants des associations et fondations
  • - l’AFF pour les fundraisers.

 

À noter qu’aux côtés du CFF, on trouve Un Esprit de Famille, et d’ADMICAL Les Entreprises pour la Cité.

 

Cette rencontre est la cinquième d’une série qui permettra de comprendre cette structuration et les acteurs qui l’animent.

 


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Une organisation au service des dirigeants du secteur non lucratif 

  • Yves d’Hérouville, vous présidez depuis peu l’Institut des Dirigeants d’Associations et Fondations (IDAF). Pouvez-vous nous présenter votre organisation ?

 

L'IDAF va avoir 40 ans l'année prochaine. Lancée en 1985, il s’agissait de l’AFTA, l’Association Française des Trésoriers et Responsables d’Associations et Autres Organismes Sans But Lucratif. Quelques trésoriers d’associations avaient décidé de se réunir régulièrement, car ils étaient fréquemment confrontés à des problèmes de gestion de trésorerie et allocations de classes d’actifs. À l’époque, les associations ne pouvaient recourir qu’à des produits financiers définis par la Banque de France et plus ou moins fléchés par le code de la sécurité sociale (emprunt d’État et bons du trésor).  

Les initiateurs étaient la Fondation Paribas, créée en 1984 (François Debiesse était déjà à la manœuvre), et deux grands cabinets conseils : KPMG et FIDAL. Il convient de préciser que ces fondateurs fidèles sont toujours présents aux côtés de l’IDAF. 

L'association vécut très bien pendant une vingtaine d'années puis a marqué le pas. On ne sait pas très bien pourquoi. Les trésoriers, semble-t-il, ne sentaient plus le besoin de se rencontrer pour s’épauler ! 

L'IDAF est relancé en 2017 par Patrice Roynette, un des fondateurs de la Fondation Mécénat Chirurgie Cardiaque. La transformation d’association des trésoriers en association des dirigeants donne une nouvelle dynamique car elle englobe tous les dirigeants. Je rends hommage à Patrice qui a donné une très forte impulsion à l’organisation. Celle-ci compte aujourd’hui 220 membres. La complexité de la gestion des associations et des fondations a rendu nécessaire le besoin d'interconnaissance entre les dirigeants d'associations.  

Ainsi nous avons créé des cercles thématiques : communication, finances, ressources humaines et, bien sûr, direction générale. Cela a permis de développer des relations fortes entre nos membres, qui facilitent les échanges.  

Formation ou échange de pratiques 

  • Est-ce un organisme de formation ? 

 

Je répondrais oui parce que nous offrons des montées en compétences par des expériences partagées, mais nous ne sommes pas un organisme de formation certifié et nous ne délivrons pas de diplôme qualifiant. La question se pose car il est évident que pour l'IDAF, c'est un des enjeux à court et moyen terme. Nous faisons le tour de ce qui existe en la matière. J'ai rendu visite à l'école de management de l’EM Lyon, dont le département Entreprenariat a lancé un véritable programme de formation pour les dirigeants d'associations qui est déjà une très belle réussite. Il a été mis en place sous la houlette de Philippe Oddou, directeur général et cofondateur de Sport dans la Ville

Il ressort des sondages que nous faisons régulièrement auprès de nos adhérents qu'il y a trois types de demandes explicites.

  • Les directeurs généraux ont une demande forte de se rencontrer pour parler à la fois d'un exercice souvent solitaire du pouvoir, des relations avec les conseils d'administration, avec les présidents, sujets toujours délicats, et partager des expériences concrètes multisectorielles. 

  • Le partage d'expérience. Pour la communication : comment les collègues s'organisent-ils ? Font-ils appel à des cabinets de relations publiques, de presse, ou à des influenceurs ? Quelles relations entre la communication institutionnelle et la communication destinée à lever les fonds et l'appel à la générosité du public ? Pour les RH, le cercle de directeurs de ressources humaines permet des échanges sur leurs soucis, leurs difficultés et surtout de partager les bonnes pratiques que d'autres pourraient avoir. En ce qui concerne les directions financières ou les DAF, nous sommes complètement dans l'esprit initial, c'est-à-dire les soutenir dans leur façon de participer activement aux revenus de leur association, faire fructifier le revenu du patrimoine, établir une politique de de placement et avoir une relation décomplexée avec les intermédiaires financiers. 

  • Une demande de formation. 

 

Tous ces échanges dans le cadre de cercles dédiés sont animés par des dirigeants opérationnels membres de l’IDAF. Il y a  des ateliers, des conférences, et des webinaires car nous avons de plus en plus d'adhérents qui ont leur siège en région. 

Nous nous efforçons de répondre aux demandes et besoins de nos membres, anciens et potentiels, nous actualisons sans cesse les thématiques et les formats. 

La confiance comme facteur de progression 

Quand on regarde l’évolution, je constate que nous sommes une vraie « amicale » de dirigeants d'organisations à but non lucratif qui ont une confiance mutuelle, collaborent entre eux et fonctionnent en réseau. La question de la confiance entre les dirigeants a permis de faire progresser beaucoup les choses ces dernières années. Si l’on a confiance dans un collègue, on accepte d'autant plus facilement ses suggestions. 

Ainsi, nous participons de façon objective à la professionnalisation du secteur, à la montée en compétence des acteurs associatifs par rapport au monde économique et au monde marchand. N’oublions pas que les associations ou fondations à but non lucratif n’ont pas d'actionnaire, ne font pas de profit et ne distribuent pas de dividende. Pour le reste, les soucis de dirigeants d’associations sont les mêmes que ceux de dirigeants d’autres types d’entreprises. 

 

  • Pensez-vous que cette professionnalisation prépare les dirigeants à aller vers l’entreprise ?  

 

D’abord je constate que de plus en plus de dirigeants venant du monde de l'entreprise ont décidé d’entrer dans le milieu non lucratif où ils apportent une véritable valeur ajoutée.  

Je pense que la recherche du sens est de plus en plus importante, notamment pour les jeunes. La valeur ajoutée d’une expérience dans le secteur associatif est certainement extrêmement utile dans le secteur privé. On n’entre pas comme salarié dans une association dans un parcours professionnel de 50 ans. On reste moins longtemps, on va d'une association à une autre.  

La durée de vie professionnelle médiane des collaborateurs, y compris de haut niveau dans certaines associations, est aujourd’hui de l’ordre de 6 ans.  

 

  • Faites-vous des ateliers pour que des salariés d'entreprises de haut niveau ou des RH apportent leurs témoignages ?   

 

C’est programmé par le cercle DG pour la fin de l'année. Mais on cherche comment positionner le débat pour montrer la véritable valeur ajoutée pour les entreprises et les associations de ces recrutements croisés.   

 

  • Cette question des RH est intéressante car elle vous amène à prendre en compte la diversification des recrutements.

 

C’est en effet un point qui s’intègre dans notre projet stratégique. Quelle valeur ajoutée peut-on offrir à nos adhérents en termes de bourse d'emploi, je dirais même de transfert de savoir-faire associatifs vers le secteur privé, et vice versa ? Il y a pas mal de cabinets de recrutement qui s’intéressent au sujet. 

Nous avons été approchés par deux très grands cabinets anglo-saxons de recrutement de cadres dirigeants pour savoir si nous avions des idées pour trouver de cadres dirigeants pouvant apporter à des groupes industriels et commerciaux l’esprit de l'économie sociale et solidaire au travers de leur expérience de la vie associative. 

Nous envisageons de travailler, avec d’autres, à former des dirigeants associatifs à développer leur impact. Comme vous le voyez, l’objectif de l’IDAF est de toujours d’apporter le plus de connaissances possibles aux dirigeants d’associations, afin de valoriser leurs carrières.  

Faire vivre la coordination générosité  

  • L’IDAF fait partie de la Coordination générosité. Pensez-vous qu’il y ait trop d’organisations collectives ? 

 

Ces organisations existent car elles répondent aux besoins de leurs membres. Nous avons des membres qui adhèrent à plusieurs d’entre elles. Chacune a sa singularité et ses domaines de spécialité : Un esprit de famille fortement ciblé sur les fonds de dotation et fondations familiaux, le Centre français des Fonds et Fondations, sur les fonds et fondation en général, France générosités se concentre sur la collecte de fonds, le Mouvement associatif sur les associations de façon plus large et plus politique,  l’ADMICAL sur les entreprises mécènes, l'Association Française des Fundraisers propose des formations sur la collecte de fonds. À cela s’ajoutent IDEAS et le Don en confiance, organisations de labélisation, voire de certification. 

Je dirais que toutes ces structures sont des « auberges espagnoles ». Chacun y apporte quelque chose, y trouve quelque chose. Il n'y a pas d'incompatibilité d’adhésions, ni de chasse gardée. La limite de l'exercice c’est le temps pour participer aux activités et d’avoir à payer plusieurs cotisations. À l’IDAF, elle est se situe entre 390 euros et 1 050 euros par an, selon le budget de la structure avec, je crois, un bon retour sur investissement.  

Notre spécificité et valeur ajoutée est la mise en relation d’une grande partie des professionnels du secteur. 

Gagner en efficacité entre organisations 

  • Je comprends l’utilité de chacune, mais ces organisations ont été créées au moment où il n’y avait rien. Après 20 ans d’un travail considérable, les choses ont bien progressé. Ne serait-il pas temps de repenser ensemble votre apport et le rationnaliser car on voit apparaître des dédoublements des activités ? Je sais que c’est compliqué, mais n’est-ce pas une voie du futur ?  

 

En effet, ces organisations ont grandi, sont devenues matures et performantes et ont leur propre économie. Est-on optimal en termes d’efficacité ? Peut-être serait-il utile de temps en temps d’avoir une réflexion globale sur l’écosystème pour voir quelles seraient les évolutions possibles.  

C'est une des premières questions que l'on s'est posées avec le Centre français des fondations, dont la gouvernance et le management ont changé. L’idée serait d’être complémentaires sur les sensibilisations et les formations car le CFF a développé des formations qualifiantes avec le label Qualiopi. 

Mais vous savez combien les rapprochements sont difficiles pour de multiples raisons, cela dépend beaucoup de la volonté des dirigeants et de leur gouvernance. À chaque fois, il faudra faire des petits pas où chacun reconnaisse le domaine de spécialité de l'autre et que l'on ne se marche pas sur les pieds.  

En revanche, les structures de labellisation ou de certification comme le Don en confiance et IDEAS par nature me paraissent devoir rester totalement indépendantes.  

Une représentation efficace du secteur de la générosité 

Une des grandes avancées des dernières années est la mise en place de la Coordination Générosité et de façon plus informelle, d’un G10 de l’accompagnement. La Coordination regroupant des directeurs généraux, des présidents permet des discussions ouvertes sur notre secteur aussi bien sur son avenir que sur son organisation grâce à un grand niveau de confiance. Les présidents des associations d'associations se rencontrent aussi de façon bilatérale et informelle extrêmement régulièrement. 

Lorsque la Coordination estime qu’une action de plaidoyer est nécessaire, elle forme une coalition qui comprend les signataires d’une action, pas forcément tous les membres de la Coordination. Par exemple, en 2022, la Coalition a édité un Livre Blanc de la générosité. Lors des deux dernières élections présidentielles, ce travail a été mené en concertation sur des thèmes qui concernaient tout le monde. Ils ont été envoyés aux partis politiques et aux candidats à la présidence de la République et dans la foulée aux candidats pour les élections législatives. 

C’est plus simple en termes de représentativité auprès des pouvoirs publics qui entendent une parole homogène sur les grands sujets communs. Cela n’empêche pas qu’en dehors de positions communes, chaque organisation ait des besoins spécifiques. C’est pour cela le travail est fait en concertation avec les membres de la coordination.     

Pour un dialogue renforcé avec l’État  

  • Quelle est pour vous la valeur ajoutée de cette coordination dans l’espace public ?  

 

Ce cercle naturel, sorte de tête de filière, contribue à une défense collective des intérêts du secteur associatif. Nous sommes des associations qui prenons des positions publiques, c’est extrêmement important. Il y a un côté à la fois défense et illustration du secteur du non-profit et de sa valeur ajoutée au sein de l'économie sociale et solidaire dont les associations, les fondations et fonds de dotation font partie. En même temps, la Coalition Générosité défend et illustre l'engagement, la philanthropie. Elle promeut un même système de valeurs et une même culture de l'implication citoyenne. 

Et puis il a un intérêt aussi lorsque les gouvernements posent la fameuse question : « les associations, quel numéro ? », ils ont une sorte d’interlocuteur identifiable pouvant donner des réponses élaborées collectivement. 

Pour marquer la représentativité du secteur la Coordination a demandé avec force il y a plusieurs mois que puisse s'organiser une conférence annuelle sur l'engagement et la générosité de façon à ce qu'on fasse un point régulier et annuel sur les grandes questions qui se posent à notre secteur en relation avec les besoins de la société.   

Notre action est un puissant facteur de cohésion sociale dont on voit chaque jour qu’il faut la renforcer aussi il semble indispensable que l’État s’appuie sur les associations et fondations. La conférence permettrait d’organiser avec les pouvoirs publics une feuille de route pour un projet de philanthropie ambitieux. La Conférence des familles ou le Forum Espace Humanitaire en sont de bons exemples. 

Maintenant, mon sentiment est que le dialogue fonctionne. Il y a eu récemment une évolution législative concernant le droit du travail et la possibilité de pouvoir prendre un certain nombre de congés destinés à s'engager pour des causes. C’était une demande explicite faite en son temps par la coalition. 

 

  • Cet exemple est intéressant, il montre l’intérêt du travail collectif. 

 

Un autre exemple est celui de la fiscalité. Il y a toujours la tentation de demander plus mais, porté par France générosités, nous avons convenu ensemble que la fiscalité était satisfaisante à ce jour et n’était pas une priorité du secteur. Nous avons donc décidé de ne pas mettre en avant ce sujet toujours complexe tant les intervenants sur un tel dossier sont multiples. Il est évident qu’il faut rester vigilants car certains, à Bercy ou au Parlement, considèrent toujours que la déduction des dons est une « niche fiscale », qu’elle coûte cher à l‘État (qui la qualifie de « dépense fiscale ») et qu’elle pourrait être réduite.  

Mais je reste lucide et conscient sur le fait qu'il y a, dans certains cas, des demandes spécifiques qui risquent de fragiliser la coalition. 

 

  • C’est naturel de vouloir prospérer sur une « bonne idée » et il aura toujours des acteurs indépendants prêts à proposer des mesures nouvelles. Toutefois, si les gros bataillons arrivent à peu près à se mettre d'accord, ça permet de donner un temps à la réflexion et puis, finalement, de faire avancer les choses.  

 

Le dialogue avec l'État est indispensable, mais de façon structurée, c'est pour cela que le concept de la conférence annuelle sur l'engagement et la générosité a toute sa raison d'être.   

Cette conférence donnerait l’occasion à tous les acteurs de la politique associative et des fondations de croiser des regards sur les actions conduites, débattre de ce qu’il y a à faire par rapport aux attentes exprimées, entendre des témoignages d’experts et des responsables étrangers… Cette conférence a été à deux doigts de se faire, car l'avant-dernier Premier ministre, Mme Elisabeth Borne, y était favorable. M. Attal, avec sa casquette de ministre chargé des comptes publics, y était aussi favorable. 

Nous verrons qu’elle sera la prochaine ligne gouvernementale. 

 Pour un projet de philanthropie ambitieux 

  • Ne faudrait-il pas que l'État s'engage dans une vraie rupture et inscrive une politique philanthropique ambitieuse comme support de l'action publique ? 

 

Dans tous les secteurs de l’action publique les associations et fondations ont des interlocuteurs spécifiques dans les ministères ou les administrations concernés, par exemple sur les politiques de la ville, les politiques sociales, les politiques du secteur médico-social, l’art et la culture, la recherche... Cela génère des obligations spécifiques, je pense au médico-social, quand il a fallu qu'il mette en œuvre la politique de rémunération du Ségur social. Les associations ont été obligées de suivre les recommandations politiques. Cela a été fait dans la douleur avec des budgets qui n'avaient pas été prévus.  

 

  • Oui, mais ce sont des secteurs spécifiques. Ne serait-il pas utile que, sur la question de la philanthropie, de la générosité et de l'engagement, il y ait un interlocuteur transversal auprès du Premier ministre afin qu'il puisse y avoir au moins une politique qui ne change pas toutes les cinq minutes et qui ne soit pas traitée de façon différente ici et là ? 

 

L'État a complètement acquis qu’il n’avait plus l’apanage de l'utilité publique et sociale et qu'il était obligé de travailler avec un secteur associatif efficace.  

Dans cette obligation de travailler avec nous, il ne faut pas non plus qu'il nous passe le mistigri de ce qu'il n'arrive pas à gérer avec ses politiques publiques. C'est ça le risque. L'interlocuteur unique est une question difficile dans des fonctionnements de ministères très « en silo » mais le partage des préoccupations auprès d’une instance attachée au Premier ministre permettrait de faire connaître les effets pour le secteur de tel ou tel projet de loi. 

Ma seule réserve sur le sujet est la tentation de l'État « protecteur, régulateur, garant de la chose publique » de créer quelque chose qui ressemble à une autorité de régulation venant institutionnaliser le secteur associatif par des normes qui, à mon avis, ne seraient pas dans la culture de la liberté d'association. 

 

  • Je pense que le HCVA pourrait devenir un HCVAF pour s’ouvrir aux fonds et fondations sans qu’il soit obligé de créer une instance spécifique, car la vie des associations et fondations est très intriquée. 

 

Propos recueillis par Francis Charhon.

 

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