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Par Carenews INFO - Publié le 16 septembre 2020 - 15:03 - Mise à jour le 16 septembre 2020 - 15:21
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5 lieux où se former à la transition écologique

Particulier, entreprise, association : vous souhaitez vous former à la transition écologique ? Carenews vous présente cinq lieux où apprendre, le temps d’un cours, d’un week-end ou tout au long de l’année, à vivre et produire dans le respect de la planète et de tou·te·s ses habitant·e·s.

Le château de Forges, où est installé le Campus de la Transition dédié à la formation à la transition écologique et sociale. Crédit photo : Le Campus de la Transition.
Le château de Forges, où est installé le Campus de la Transition dédié à la formation à la transition écologique et sociale. Crédit photo : Le Campus de la Transition.

Le Campus de la Transition 

Dans le château de Forges (77) est installé depuis l’été 2018 le Campus de la Transition. Dirigé par Cécile Renouard, enseignante en éthique sociale à l’ESSEC, à l’école des Mines de Paris et à Sciences Po, il est animé par un collectif d’enseignants chercheurs, d’entrepreneurs et d’étudiants. 

Dédié à la formation à la transition écologique et sociale pour tou·te·s, il propose notamment une offre d’accompagnement des entreprises ou des institutions « vers l’intégration de stratégies régénératives et visionnaires en mobilisant les compétences acquises par ses étudiants, ses réseaux d’enseignants et d’experts lors de séjours adaptés à leurs spécificités ». Le domaine est également un « écolieu d'expérimentation » où sont menés des chantiers participatifs bénévoles (cuisine, potager, rénovation...). 

Pour les étudiant·e·s et enseignant·e·s sortira début octobre le Manuel de la Grande Transition, un livre blanc sur l’Enseignement supérieur à l’heure de la transition écologique et sociale piloté par le Campus.

Edeni

Pour Hélène De Vestele, le déclic s’est produit à l’occasion d’un sommet du G7. Elle travaillait alors comme conseillère du ministère de la modernisation argentin et a été amenée à prendre part à des réunions au cours desquelles les experts environnementaux utilisaient des bouteilles en plastique. De là est né Edeni en 2016. Constitué d’une association de loi 1901 et d’un organisme de formation, Edeni affiche l’objectif « de former les particuliers, les collectifs et les entreprises à des comportements sains, écologiques et éthiques, sans faux-semblants ni discours frustrants ou rébarbatifs ».

Au programme : une formation intensive de quatre jours pour acquérir une expertise sur « les thématiques ESE » (Écologie, Santé, Éthique), un bootcamp de six soirées pour se former aux enjeux de la transition écologique dans toutes les dimensions de la vie, des classes virtuelles accessible à tou·te·s sur des sujets voté·e·s par les participant·e·s ou encore une retraite de trois jours pour les éco-anxieux. Des formations et des « expériences immersives » coûtant entre 59 et 1850 euros, et qui sont proposées à Paris, Nantes ou encore Marseille.

Les bootcamps auraient « permis d’éviter 300 000 kilos de déchets (sans compter les réductions de 20 à 50 % pour les entreprises), de faire 2 000 euros d’économies annuelles par personne, et de permettre aux alumni de mettre en place des changements positifs notables dans leur vie (78 % poursuivent leurs changements dans leur vie professionnelle) ».

La Maison du Zéro déchet 

Après trois années dans le 18e arrondissement de Paris, la Maison du Zéro déchet a inauguré de nouveaux locaux « cinq fois plus grands que les anciens dans le XIIe », comme Marine Foulon, responsable communication de Zéro Waste France, l’association à l’origine du projet, l’a expliqué à Actu.fr

Une boutique visant à adopter le zéro déchet au quotidien et un café associatif cohabitent avec les salles dédiés aux ateliers pratiques, aux conférences, aux projections-débats et aux formations. La Maison du Zéro déchet propose désormais des prestations sur mesure ainsi que des interventions clé en main aux entreprises, à qui l’association « souhaite ouvrir davantage (ses) services », souligne Marine Foulon. 

« L’idée est de développer le zéro déchet au sein de l’entreprise ou tout simplement de s’adresser aux personnes qui sont allées au bout de leur démarche personnelle et qui ont envie de transmettre, de s’engager dans leur quartier. »


> À lire aussi : Flore Berlingen : « À quoi ça sert de recycler, si ce qu’on recycle ne devrait même pas exister ? »


L’école Goodplanet 

Il y a un an, la Fondation Goodplanet inaugurait son école. L’espace culturel et pédagogique créé par le photographe et réalisateur Yann Arthus-Bertrand sur le domaine de Longchamp (Paris) consacre un pavillon de 400 mètres carrés aux ateliers de sensibilisation auprès du grand public, des scolaires, des entreprises et des associations. 

L’école, « dédiée en premier lieu à l’alimentation et à l’agriculture durables », organise des ateliers sur l’agriculture durable et l’alimentation responsable, les déchets, la biodiversité, les cultures du monde, l’énergie et le climat, et l’eau et les océans.

Les entreprises disposent d’une offre de conférences sur les principaux sujets relatifs au développement durable, « un échange interactif avec un des experts de la Fondation GoodPlanet basé sur des photos et des vidéos », ainsi que de teambuildings en pleine nature où les collaborateurs·trices peuvent, entre autres, découvrir l’apiculture ou la permaculture. 

L’Hermitage 

Vaste « laboratoire collectif d’initiatives citoyennes et écoresponsables », l’Hermitage se déploie sur trente hectares de bois et de surfaces cultivables à Autrêches (Oise), à une heure de Lille et de Paris. Initié en 2017 par Jean Karinthi, rejoint par une équipe de curieux·ses et professionnel·le·s, dont l’« hacktiviste citoyen » Gaël Musquet, l’Hermitage se veut « un lieu d’expérimentation, de formation et d'inspiration collective autour des enjeux sociétaux de demain ». Et se structure, pour ce faire, en quatre axes d’expérimentation : l’agroécologie, la transition énergétique, le vivre-ensemble et le hacking citoyen. 

Labellisé début 2020 « Fabrique de territoire », il compte une microbrasserie pédagogique, une micro-ferme agroécologique, un chantier d’éco-rénovation, une association d'insertion par le numérique et un repair café. Et grâce au succès d’une campagne de financement participatif clôturée cet été, l’Hermitage ouvrira cet automne, entre autres nouveaux projets, une Université Citoyenne des Transitions. La programmation, en cours d’élaboration, consistera en des ateliers, des conférences, des débats, des projections et des formations sur les transitions.   

Mélissa Perraudeau 

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