Les Banques Alimentaires se lancent dans la collecte de fonds
Afin de se lancer dans la collecte de fonds, la Fédération Française des Banques Alimentaires rejoint le syndicat des associations et des fondations France générosités.

La Fédération Française des Banques Alimentaires compte désormais parmi les adhérents de France générosités, le syndicat professionnel des associations et fondations. L’association qui lutte contre la précarité souhaite ainsi développer la collecte de fonds afin de financer l’augmentation de la demande d’aide alimentaire.
Diversifier ses ressources
Traditionnellement, le budget de la Fédération Française des Banques Alimentaires reposait quasi-exclusivement sur le don (80 %) et notamment le don en nature de denrées alimentaires (76 % des dons). Dans un article publié sur Carenews, à la veille de la collecte nationale, le président de l’association nous expliquait en effet que 11 % des stocks proviennent de cette opération de solidarité, 66 % d’invendus donnés par les magasins, les producteurs agricoles et les industriels et enfin 23 % de produits achetés grâce à des subventions de l’État Français et à des fonds européens.
Depuis le premier confinement, les Banques Alimentaires ont enregistré une hausse de 20 à 30 % de la demande des bénéficiaires selon les territoires alors que leurs stocks ont diminué plus rapidement que les années précédentes. L’association a donc dû innover pour diversifier ses formes de ressources et ainsi faire face aux conséquences de la crise sanitaire.
Se structurer et se professionnaliser
En intégrant le syndicat des associations et des fondations, la Fédération Française des Banques Alimentaires espère se professionnaliser et fidéliser ses donateurs comme l’explique Laurence Champier dans une interview accordée à France générosités :
Nous avons besoin pour nous structurer, d’avoir le soutien d’un syndicat qui porte les sujets de la fiscalité, de l’expertise et du conseil auprès de notre réseau, auprès de la FFBA également, afin de nous accompagner sur cette professionnalisation et la fidélisation des donateurs.
La rédaction