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Par Carenews INFO - Publié le 15 mai 2020 - 09:00 - Mise à jour le 15 mai 2020 - 09:31
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La Fourche, une plateforme pour faire ses courses bio à prix réduit

Chaque vendredi, Carenews vous présente une initiative pour consommer autrement. Aujourd’hui, on vous parle de La Fourche. Cette plateforme de e-commerce propose d’acheter des produits bio à des prix peu élevés… Sans rogner sur son engagement.

Crédit photo : La Fourche.
Crédit photo : La Fourche.

Consommer bio, une préoccupation de plus en plus répandue parmi les Français. C’est en effet non seulement plus sain, mais aussi meilleur pour la planète. Problème : les produits bio coûtent plus chers que les produits conventionnels, notamment en raison de leurs coûts de production. Mais les écarts de prix s’expliquent surtout par les « sur-marges » des grandes surfaces et des magasins spécialisés. En août 2019, UFC-Que Choisir révélait en effet que, rien que sur les fruits et légumes bio, les marges brutes appliquées étaient en moyenne supérieures de 75 % au conventionnel. Des pratiques faisant, logiquement, gonfler les prix. Dans ces conditions, il apparaît difficile pour les ménages les moins aisés d’y avoir accès.

C’est en partant de ce constat que Boris Meton, Lucas Lefebvre et Nathan Labat, trois anciens étudiants de HEC, ont décidé de lancer la plateforme La Fourche en septembre 2018. Leur idée : proposer des produits bio à des tarifs en moyenne 30 % moins élevés que ceux pratiqués en grande surface ou dans les magasins spécialisés. « C’est l’entreprise Biotopia qui s’est chargée de calculer nos pourcentages de réduction en s’appuyant sur les prix affichés en France », complète ainsi Lucas Lefebvre. L’objectif : permettre aux familles avec de faibles revenus d’avoir accès à une alimentation de qualité.

Une adhésion à l’année

Les trois entrepreneurs installent leur entrepôt en région parisienne  —  ils ne possèdent pas de boutique —  et débutent avec 400 références. Deux ans et demi plus tard, la plateforme en recense 3 000, allant de l’alimentaire aux gels douche, en passant par les couches écologiques pour bébé et les produits d’entretien. Seuls les produits frais, dont la gestion logistique est trop complexe, sont exclus du catalogue.

Permettre aux ménages d’économiser en moyenne 250 euros par an, c’est la promesse de La Fourche. Et afin de la tenir, la plateforme a mis en place un modèle économique particulier. Ses marges sont réduites au maximum, et elle se rémunère grâce à un système d’abonnements. Les clients paient ainsi une adhésion de 69 euros par an, ce qui leur permet d’accéder à l’ensemble de son catalogue et de commander aussi souvent qu’ils le souhaitent. Une formule qui suppose toutefois des achats réguliers. La livraison est payante, sauf pour les achats d’un montant supérieur à 39 euros et réceptionnés dans un point relais. À noter toutefois que coronavirus oblige, seule la livraison à domicile est actuellement disponible.

Le modèle économique de La Fourche repose donc sur la fidélité de ses clients. Mais ses fondateurs n’oublient pas les plus fragiles puisque, pour une adhésion payante, une adhésion gratuite est offerte à une famille en situation de précarité. Un engagement conséquent, puisqu’à l’heure actuelle, la plateforme compte 12 000 adhérents.

Une note climat pour chaque produit

La Fourche s’engage également à proposer des produits réellement qualitatifs. Elle effectue en amont un travail de sélection des marques afin de privilégier les plus engagées, qui travaillent avec des producteurs locaux ou en commerce équitable. Et pour plus de transparence, la note nutritionnelle calculée par l’application Yuka pour chaque produit est clairement indiquée sur sa fiche.

En septembre 2019, La Fourche s’est associée avec Etiquettable, une application collaborative de cuisine durable développée par le cabinet de conseil ECO2 Initiative, afin d'afficher une note climat pour chaque produit de son catalogue. L’objectif : indiquer de manière claire et visible leur impact carbone. Le mode de calcul utilisé s’appuie sur les données de l’ADEME et prend en compte aussi bien l’origine des ingrédients des produits que les étapes de transformation, le transport et le stockage. 

Audrey Parvais 

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