Revue de presse : tribune des acteurs de l’ESS et loi climat, associations et CESE, responsabilité culturelle des entreprises
Que fallait il retenir de l'actualité de l'engagement cette semaine du 1er avril ? Voici les articles que la rédaction de Carenews a sélectionnés pour vous.
Le 29 mars 2021 commençait le débat à l’Assemblée nationale sur le projet de loi Climat et Résilience. Le décalage entre la base réflexive de la Convention Citoyenne et la proposition de loi apparaît comme gigantesque, c’est pourquoi les acteurs de l’ESS engagés dans la transition écologique publient une tribune sur le site d’ ESS France. Quelques signataires : Jérôme Saddier, président d’ESS France, Amandine Albizzati, directrice générale d’Enercoop, Khaled Gaiji, président des Amis de la Terre, Hugues Sibille, président du Labo de l’ESS, etc.
Composée de représentants sociaux comme le patronat, les associations et les syndicats, le CESE a une fonction législative consultative, c’est la troisième chambre de la République. Seulement, une loi organique adoptée le 15 janvier prévoit une refonte du rôle de l’institution, accompagnée d’une réduction des sièges des conseillers attribués par l’organisation. Dans son article, Le Monde fait part du mécontentement des associations, qui voient leur parole réduite par cette nouvelle loi.
La RSE, Responsabilité Sociale des Entreprises, c’est bien, mais pourquoi pas le RCE, Responsabilité Culturelle des Entreprises? Dans une tribune parue dans Libération, les directrices Amélie de Bourbon-Parme d’Havas Paris Amélie de Bourbon-Parme, Séverine Morel d’Havas Gallery et Isabelle Peracchi d’Art et Culture Havas Event prônent le soutien des entreprises au monde de la culture qui se meurt en ces temps de Covid. Une responsabilité quant à la survie des artistes, à l’instar de ce qu’est la RSE à l’écologie et au social.
Une nouvelle Marche pour le Climat s’est tenue ce dimanche 28 mars à l’occasion du début du débat législatif de la proposition de Loi Climat et Résilience. France 24 propose un article analytique sur les revendications des manifestants, qui se sentent trahis par le gouvernement après une phase de communication politique autour de la Convention CItoyenne, dont les préconisations sont jugées comme non écoutées.
Interrogé par Les Echos, Thierry Rayna, professeur de l’école polytechnique et chercheur au CNRS, apporte une vision rénovée du business model financier des entreprises, qu’il juge comme obsolète. Pour lui, l’entreprise doit comprendre la logique d’impact, devenir une entreprise à impact, et non pas réduire les conséquences de ses externalités négatives par le greenwashing ou le mécénat.
Pression sociale, école en distanciel, socialisation momentanément stoppée, impossibilité de s'échapper du cercle familial, les jeunes se replient sur eux-mêmes. A travers un article, La Dépêche met en exergue le mal-être de la jeunesse en ces temps de Covid, les difficultés de suivi psychologique, le manque de place au sein des établissements spécialisés, et le rôle des associations qui voient arriver des adolescents de plus en plus exténués psychologiquement.
L’impact énergétique du numérique représente 10 % de la puissance énergétique mondiale. Maddyness partage et analyse le rapport de The Shift Project sur l’impact environnemental du numérique. L’article met en avant la dichotomie qui existe entre le développement numérique, la mise en pratique de la 5G et la nécessité de réduire notre impact énergétique.
Plus les seniors ont des ressources élevées, moins la crise a été vécue négativement selon un rapport de l’association Les Petits Frères des Pauvres, relayé par Le Monde. La fracture intergénérationnelle a pris de l’ampleur. L’isolement et l’absence de lien social ne sont pas les uniques facteurs de mal-être et de dépression chez les séniors, la précarité accentue la détresse psychologique.
Florian Grenon
