Financements non fléchés : 4 bonnes pratiques pour accroître votre impact social en tant que mécène

Fonds affectés, fonds non affectés : quelle différence ?

Pour information, le financement de projets d’intérêt général peut faire l’objet de deux types de soutien aux organisations : 

• Un soutien affecté, souvent lié au déploiement d’un projet bien spécifique. On parle de fonds affectés (ou fléchés dans le langage courant)
• Un soutien non affecté, qui permet aux associations de dédier cet argent à des frais de fonctionnement (infrastructures, salaires, formations, conseil, etc.). On parle ici de fonds non affectés (dits non fléchés).

Si traditionnellement les fonds fléchés sont plus courants, ces dernières années de plus en plus de mécènes ont commencé à octroyer des fonds non affectés, résultat d’un plaidoyer en faveur de ces pratiques émanant du monde associatif. Ces derniers étant fortement avantageux pour les associations, car permettant plus de souplesse et d’adaptabilité, cela permet in fine aux structures soutenues d’évoluer dans un cadre plus agile et innovant.

En effet, ils permettent d’allouer les fonds en fonction des besoins changeants ou de nouvelles opportunités qui se présentent, un élément indispensable dans des secteurs dans lesquels les besoins évoluent rapidement et où les défis imprévus se présentent sans cesse, comme nous avons pu le constater pendant la période de pandémie. De plus, financer les frais de fonctionnement, c’est permettre à la structure d'assurer une certaine stabilité en termes de gestion humaine et matérielle, un élément indispensable pour pérenniser les projets et à terme ou convaincre d’autres financeurs pour des projets plus ponctuels. 

Cela étant, bien que les financements non fléchés offrent une plus grande souplesse, ils apparaissent plus risqués aux yeux des mécènes et peuvent également nécessiter une gestion financière plus rigoureuse pour éviter toute utilisation inefficace des fonds. Côté mécène, il est donc important de mettre en place des mécanismes de suivi bien définis pour garantir une utilisation appropriée des fonds et une transparence sur l’utilisation des financements octroyés.

4 bonnes pratiques pour l'octroi de fonds non affectés

Voici quatre bonnes pratiques à prendre en compte pour que les financements fléchés garantissent des résultats positifs tant côté mécènes que côté associations.

1. Définissez des objectifs communs et établissez une relation de confiance avec les associations que vous financez 

La construction d’une relation de confiance débutera bien évidemment par la mise en place et le maintien d’une communication ouverte et transparente. Planifiez des moments de rencontres durant lesquels les associations soutenues vous présenteront les activités menées et envisagées, mais aussi leurs forces et leurs faiblesses. Ces moments seront aussi l’occasion pour vous d’adopter une posture de conseillers plutôt que d’évaluateurs stricto sensu. Vous pourrez ainsi entrer dans une relation misant sur l’échange d’informations et d’expertises, mais aussi la volonté d’atteindre des objectifs communs, afin que l’association mette en place des processus et des projets porteurs. Impliquez-vous dans la construction de la vision stratégique des associations soutenues, voire dans le processus de prise de décisions, ce sera bénéfique pour tous !

2. Encouragez la participation et la consultation des parties prenantes

Impliquez toutes les parties prenantes pertinentes dès le début du processus de financement. Cela peut inclure les bénéficiaires, les communautés locales, les experts et d'autres parties prenantes concernées. La consultation permet de mieux comprendre les besoins réels, de déterminer les priorités et de renforcer l'appropriation des projets financés.

3. Mettez en place des mécanismes de suivi et d'évaluation clairs

Assurez-vous d'avoir des mécanismes d’évaluation solides pour assurer le suivi de l'utilisation des fonds et évaluer les progrès réalisés. Cela peut inclure des rapports réguliers, des visites sur le terrain, des évaluations indépendantes, etc. Le suivi et l'évaluation permettent de garantir la transparence, de détecter les problèmes potentiels et de prendre des mesures correctives si nécessaire. Pour ce faire, il est important de définir des objectifs clairs et mesurables. Encouragez également les bénéficiaires à adopter des pratiques de reddition de comptes en documentant leurs actions et en assurant une utilisation responsable des fonds.

4. Utilisez un outil de gestion de projet de mécénat spécialisé

Votre capacité à établir des relations de confiance avec les associations soutenues dépendra bien évidemment du temps que vous pourrez y consacrer. Nous vous recommandons d’utiliser une plateforme de gestion de projets de mécénat comme Optimy qui vous permettra d’améliorer tous vos processus. De l’optimisation du processus de sélection des projets, au stockage de la documentation relative aux demandes de soutien au même endroit, en passant par l’optimisation de vos processus de communication et de collaborations avec les parties prenantes, Optimy vous aidera à être plus efficace. Ce qui in fine vous permettra d'accomplir plus en moins de temps. En réduisant le temps nécessaire à consacrer à la gestion administrative et à la coordination de vos projets de mécénat, Optimy vous permet de consacrer plus de temps à l'établissement de relations solides et de confiance avec les organisations partenaires sur le terrain, afin de les aider à maximiser leur impact. 

Vous souhaitez en savoir plus sur la manière dont vous pouvez mettre en œuvre avec succès le financement sans restriction ? Contactez notre équipe d'experts et découvrez comment Optimy peut vous aider !