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Par Carenews INFO - Publié le 7 mai 2021 - 16:00 - Mise à jour le 7 mai 2021 - 16:00 - Ecrit par : Lisa Domergue
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Covid-19 : les Français, inquiets pour les jeunes et leur avenir

La fondation Apprentis d’Auteuil vient de publier la deuxième partie de son Baromètre de la solidarité à l’épreuve du coronavirus. Résultats : une forte inquiétude des Français sur l’avenir de la jeunesse. Détails.

Crédit photo : oatawa.
Crédit photo : oatawa.

 

Près d’un an après le début de la pandémie, alors que la précarité des étudiants est au cœur des préoccupations, quelles sont les conséquences de la crise sur les jeunes ? Les Français croient-ils en un « monde d’après » plus solidaire ? Ce sont les deux principaux points abordés par cette deuxième partie du baromètre annuel d’Apprentis d’Auteuil réalisé avec l’IFOP. 


À LIRE AUSSI : la première partie du baromètre de la fondation Apprentis d’Auteuil


Une jeunesse impactée par la crise ?

Quatre Français sur dix (43 %) déclarent connaître un jeune gravement impacté par la crise du Covid-19 et ses conséquences. Une situation préoccupante pour 73 % des Français qui sont inquiets des conséquences de la crise sur la santé mentale des jeunes, leur capacité à suivre leurs études ou encore la capacité de subvenir à leurs besoins quotidiens.  

Face à ce constat, une majorité des répondants estime qu’il est important, voir urgent, de proposer des mesures pour lutter contre la précarité des jeunes (95 %), contre les risques de décrochage scolaire (96 %), contre leur difficulté d’insertion (96 %) et pour leur santé mentale (94 %). Pour ce faire, 92 % sont favorables à maintenir les aides aux entreprises qui recrutent des étudiants en alternance et 69 % soutiennent la création d’un revenu minimum pour les jeunes qui ne peuvent pas toucher le RSA.

André Altmeyer, Directeur Général Adjoint d’Apprentis d’Auteuil a d’ailleurs déclaré dans un communiqué :

L’État doit mettre en place des mesures qui auront un réel impact parce qu’elles combinent un accompagnement global et une allocation pour tous les jeunes qui en ont besoin. Cette complémentarité est indispensable pour permettre l’insertion sociale et professionnelle de tous les jeunes. (...) La grande précarité de tous ces jeunes les empêche de se projeter, d’aller de l’avant. On ne dit pas à quelqu’un qui est en train de couler de se projeter vers l’avenir, on l’aide à atteindre la terre ferme et à reprendre pied !

Quelle solidarité dans le « monde d’après » ?

Si une majorité s’accordent à dire que le monde d’après ne sera « ni plus, ni moins solidaire » (61 %), les Français sont cependant de plus en plus nombreux à penser que le « monde d’après » sera moins solidaire, passant de 12 % en mai 2020 à 17 % un peu moins d’un an après. Un pessimisme qui gagne les jeunes de moins de 25 ans puisqu’en 2020 ils étaient plus de la moitié (56 %) à penser que le « monde d’après » sera plus solidaire, contre 28 % en 2021.

Autre enseignement de cette enquête : les répondants sont de moins en moins nombreux à considérer que les citoyens ont un rôle prépondérant dans la construction du monde de demain (54 %, -8 points par rapport à 2020). Selon eux, cette responsabilité repose davantage sur l’État (77 %) et les entreprises (67 %).

 

La rédaction 

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