Aller au contenu principal
Par Carenews INFO - Publié le 7 septembre 2022 - 17:12 - Mise à jour le 8 septembre 2022 - 10:08 - Ecrit par : Théo Nepipvoda
Recevoir les news Tous les articles de l'acteur

Environnement, social : ces étudiants qui débutent une formation engagée

Nombreux sont les étudiants décidant d’intégrer un cursus dans le but, ensuite, de trouver un métier qui a du sens. À quelques jours de la rentrée, Carenews a recueilli plusieurs témoignages.

Les étudiants engagés. Crédit : iStock.
Les étudiants engagés. Crédit : iStock.

 

Certains étudiants vont faire leur rentrée avec, dans leur sac-à-dos, une envie tenace de changer le monde. Parmi eux, Elise, en reconversion professionnelle. À 28 ans, l’ancienne aide-soignante s’apprête à intégrer une licence à Grenoble en Qualité, hygiène, sécurité et environnement. Elle espère que sa formation constituera un marchepied vers la réalisation de son rêve : travailler dans le secteur de l’environnement. Une étude d’Ipsos de 2020 montre qu’il s’agit du secteur le plus attractif pour les étudiants avec 76 % d’avis favorables (contre 55 % pour le conseil).

Pour Elise, l’envie de suivre une telle voie a surgi tardivement. C’est en tant qu’adulte, à la suite de plusieurs voyages, qu’elle prend conscience des problématiques environnementales et de biodiversité. « Je me suis rendue compte, à ce moment-là, que la planète allait mal », se remémore-t-elle. Elle décide donc de s’impliquer dans deux associations : Conscience & Impact Écologique et WWF. Mais à ce moment-là, son engagement se cantonne à son temps libre.

 

Un choix pour suivre sa passion 

Épuisée par le milieu médical, Elise se convainc finalement de changer de voie professionnelle. «J’ai alors fait une liste de ce qui me plaisait », raconte la jeune femme. « Les domaines qui revenaient étaient l’environnement, les animaux et l’écologie ». Finalement, elle rejoint en alternance, la licence Qualité Hygiène Sécurité Environnement, qui lui permet également de valoriser son expérience d’aide-soignante.

La formation n’est pas uniquement dédiée à l’environnement. Mais Elise affirme vouloir se battre pour pouvoir, dans sa carrière, se concentrer sur cette thématique : « J’aimerais créer ma boite pour accompagner des entreprises à réduire leur impact écologique », estime-t-elle.

 

School of Impact, Green School Management… De plus en plus de choix

Le cas d’Elise est loin d’être isolé. Beaucoup d’étudiants souhaitent se diriger vers une carrière qui a du sens, et pour ce faire, ils choisissent des formations dans des domaines engagés. Le nombre d’inscrits en dernière année d’une formation en environnement a bondi de 57 % entre 2008 et 2018 selon le Service des données et études statistiques (SDES). Face à cette tendance, bon nombre de formations ouvrent leurs portes pour répondre aux aspirations de cette jeunesse. La School of Impact, basée à Paris, accueillera sa première promotion en octobre. En 2020, la Green School Management a également été lancée à Paris.

 

L’économie sociale et solidaire comme choix de formation

Rentrée verte pour certains. Rentrée plus teintée de rouge pour d’autres. Capucine, 21 ans, va intégrer le master ESSIS de Sciences Po Bordeaux. Il s’agit d’une formation professionnalisante permettant ensuite de travailler dans l’économie sociale et solidaire et l’innovation sociale.

Une suite logique pour cette femme engagée de la première heure. Durant ses trois premières années à Sciences Po, Capucine a notamment fait partie de l’association féministe du campus et s’est fortement intéressée à des sujets concernant les minorités. Avec la formation qui va débuter, elle espère transformer en action tous les engagements qu’elle porte haut et fort. « Je cherchais un master qui correspondait à mes engagements précédents. J’ai entendu de bons retours sur celui-ci via mon association féministe ».

Le master ESSIS est une des 79 formations dans le domaine recensées dans une carte en open source par le Réseau interuniversitaire de l’économie sociale et solidaire (RIUESS).

 

Acquisition de compétences nécessaires pour avoir du poids

Grâce aux cours professionnalisants proposés par le master, Capucine entend acquérir les compétences nécessaires pour ensuite travailler dans l’associatif… Et pourquoi pas au sein d’une association féministe ? « J’espère acquérir l’esprit d’initiatives, apprendre à travailler en équipe ou à mettre en place des projets », liste l’étudiante. Elle espère également acquérir des connaissances en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

Seule petite ombre au tableau : les conditions de travail. « Je sais que l’associatif est un secteur précarisant proposant de bas salaires », tempère-t-elle. Un élément qui n’a pourtant pas démotivé l’étudiante qui ne « sait pas quoi faire d’autre de sa vie » que de s’engager.

 

Théo Nepipvoda

 

Fermer

Cliquez pour vous inscrire à nos Newsletters

La quotidienne
L'hebdo entreprise, fondation, partenaire
L'hebdo association
L'hebdo grand public

Fermer