Infographie : quel moyen de transport faut-il choisir pour cet été ?
En s’appuyant sur le calculateur Impact CO2 de l’Ademe, la rédaction de Carenews a comparé les émissions de gaz à effets de serre des moyens de transport. Découvrez les plus vertueux.
Prendre le train pour partir en vacances, est-ce vraiment plus écologique que l’avion ? Il s’avère que oui. C’est ce que montrent les données du calculateur Impact CO2 développé par l’Ademe, l’Agence gouvernementale de la transition écologique.
Ce calculateur vous permet de comparer les émissions de gaz à effet de serre de différents modes d’alimentation, d’ameublement ou d’habillement, par exemple. Mais aussi de transports. Alors à l’approche des vacances d’été, la rédaction de Carenews a utilisé ce calculateur pour comparer les émissions liées à un trajet entre Lille et Nice.
Des émissions différentes en fonction du nombre passager
Sans surprise, l’avion est le moyen de transport le plus émetteur, avec 216 kg de CO2 équivalent carbone (CO2e) par personne. En revanche, le TGV et les trains Intercités sont les plus vertueux, avec respectivement 3,19 kg de CO2e et 9,77 kg de CO2e par passager.
Suivent la voiture électrique remplie de quatre voyageurs avec 24kg de CO2e par personne et le bus, avec 34,1kg CO2e. La voiture thermique remplie de quatre voyageurs émet 50,5 kg de CO2e par personne sur le trajet Lille-Nice.
Logiquement, les émissions par personne augmentent à mesure que l’on réduit le nombre de passagers des voitures. Occupée par deux passagers plutôt que quatre, la voiture électrique devient moins vertueuse que l’autocar, avec 40 kg de CO2e émis par personne sur le trajet.
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La construction des infrastructures non comptabilisée
Pour calculer ces données, le calculateur prend en compte la différence de kilométrage : un trajet Lille-Nice en TGV est plus court qu’en voiture, mais plus long qu’en avion.
Les émissions directes, celles liées à la construction des véhicules, à leur maintenance et à leur fin de vie, ainsi que celles liées à la production et la distribution de carburant et d’électricité sont prises en compte. En revanche, la construction des infrastructures, comme les routes, ails et aéroports ne sont pas comptabilisées.
Célia Szymczak