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Par Chroniques philanthropiques par Francis Charhon - Publié le 3 mai 2023 - 18:02 - Mise à jour le 4 mai 2023 - 15:17
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[HISTOIRE] Jacqueline Mengin et Jean Bastide, infatigables militants pour faire vivre le fait associatif

L’interview de Jacqueline Mengin et Jean Bastide est la dernière d’une série sur le développement du secteur associatif depuis les années 1980 qui mettent en avant les combats menés et ceux qui ont permis de faire évoluer et grandir ce secteur pour en faire un acteur essentiel dans notre pays, indispensable au lien et à la cohésion sociale. On y voit le rôle essentiel de La Fonda.

[HISTOIRE] Jacqueline Mengin et Jean Bastide reviennent sur la création de la Fonda. Crédit photos : DR.
[HISTOIRE] Jacqueline Mengin et Jean Bastide reviennent sur la création de la Fonda. Crédit photos : DR.

Une volonté de rassemblement dans un paysage fragmenté

  • Jacqueline Mengin et Jean Bastide, vous avez été des initiateurs et acteurs très importants dans le développement de la vie associative et de sa structuration depuis les années 1980 jusqu’à maintenant. Chacun de vous pourrait-il évoquer les débuts de cette longue avancée vers la situation présente ?  

 

Jacqueline Mengin : François Bloch Lainé avait créé l’ADAP (l’Association pour le Développement des Associations de Progrès). Il s’agissait d’étudier les conditions à réunir pour que la vie associative se renouvelle et que l’innovation sociale soit au cœur de l’action. L’ADAP a lancé trois congrès tout à fait remarquables et durant sa courte vie entre 1975 et 1980. Lors de la dissolution de cette organisation, il demande à Frédéric Pascal de le remplacer pour envisager une autre organisation. Tout le travail fait était considérable, et nous nous sommes dit que nous ne pouvions pas laisser tomber tout cela et qu’il fallait continuer. C’est à ce moment-là que nous avons eu l’idée de la Fonda. Dans l’appel qui était lancé aux associations, on disait que « la Fonda allait témoigner en permanence de la nécessité et de l’importance de la vie associative en tant que composante essentielle du tissu social ». Il existait déjà des coordinations parmi les associations, mais elles s’étaient regroupées par secteurs et agissaient de façon très dispersée et donc ne pouvaient absolument pas intervenir avec suffisamment de poids dans le débat public.

 

  • Les coordinations par secteurs, vous faites référence par exemple à l’UNAF ? 

 

Jacqueline Mengin : À l’époque il y avait trois coordinations : le CCOMCEN, le CNAJEP et la CGTL. La première était proche de la Ligue, très militante sur le plan de la laïcité. La CGTL était la coordination autour de Léo Lagrange proche des socialistes.

Après 1981, ces trois coordinations ont créé des liens alors qu’ils n’étaient que bilatéraux. Les responsables de coordination venaient à la Fonda à titre personnel. Puis les choses se sont un peu institutionnalisées. D’autres sont venus pour représenter leur coordination, comme l’UNIOPSS, le CNOS, L’UNAF et l’UNAT toutes étaient de grosses coordinations. 

Ce rassemblement est intervenu au moment le ministre du Temps Libre, André Henry, amenait des propositions et voulait nous concocter « une loi merveilleuse » pour les associations, mais qui en faisait des auxiliaires de l’État. Évidemment, cela ne pouvait pas convenir et nous nous sommes mobilisés pour réagir. Un courrier a été envoyé au Premier ministre, Pierre Mauroy, pour indiquer qu’il n’était pas possible d’accepter les termes de cette proposition de loi. Tout cela a donc été arrêté. Cela a été quand même un succès car cela a permis une action collective du monde associatif ! Il en est sorti le CNVA et le FNDVA.

La Fonda l’esprit fédérateur

  • Quand vous avez créé la Fonda, combien étiez-vous ? Comment les choses se sont-elles passées ? 

 

Jacqueline Mengin : C’est Frédéric Pascal qui a contacté des gens qui pouvaient être intéressés. En réalité, il n’y a pas eu vraiment une succession très claire. Autour de François Bloch Lainé étaient surtout réunis de hauts fonctionnaires et des responsables associatifs très calés en techniques diverses et variées, mais ayant une forte fibre sociale.

 

Jean Bastide : Je pourrais citer Anne David, déléguée générale de 1981 à 2004, Guy Raffi , haut fonctionnaire, Marie-Thérèse Chetroutre, responsable du scoutisme catholique féminin, Philippe Viannay, journaliste fondateur de l’école de voile des Glénans, Pierre De Saintignon, haut fonctionnaire, Henri Thery, directeur de l’UNIOPSS, qui ont occupé une place importante aux côtés de Frédéric. Beaucoup ont disparu depuis, mais leur engagement a été remarquable et essentiel au sein de la Fonda qui a joué un rôle central pour la structuration du mouvement associatif. 

 

Jacqueline Mengin : Comme nous l’avons dit, le projet de loi de 1981 concocté par le Parti Socialiste avait une vision très administrée des associations. Elles étaient un peu vues comme le bras armé de l’État et l’administration n’avait pas alors l’idée de la liberté associative. Nous pensions que c’était grave, car cette liberté est le fondement politique des associations.

Cette rupture a permis de poser les bases les bases du développement d’une vision associative, des acteurs de la société indépendants. Finalement André Henry nous a rendu service !

 

  • Et c’est donc à ce moment-là que la CPCA est arrivée ?

 

Jean Bastide : C’est en 1989 que les coordinations ont effectivement souhaité s’organiser sous la forme d’une association de fait. Jacqueline [Mengin], Henri Théry, Marie Thérèse Chéroutre et Frédéric Pascal faisaient partie du petit groupe à son initiative. Le secrétaire général de la Ligue de l’enseignement, Georges Davezac, en a été le premier président. La Fonda en assurait le secrétariat. C’est surtout la Fonda qui proposait à la CPCA textes et analyses qui étaient mis en débat.

Le long chemin du rassemblement

  • Dans ce blog , dans un soucis historique, je souhaite montrer comment s’est fait le développement et l’organisation de la vie associative. J’ai déjà interviewé Frédéric, mais on voit que tout cela est une longue bataille sur des nombreuses années. 

 

Jacqueline Mengin : Il y a des moments qui nous ont réunis, comme pendant le projet de loi d’André Henry. Puis, en 1986, l’alternance politique a tout remis en question. Des choix budgétaires ont été faits dont nous étions totalement exclus. Cela a motivé les coordinations et la Fonda a joué un vrai rôle en élaborant des documents techniques, en analysant les choix budgétaires et en organisant des contacts avec la presse. Finalement, nous avons rédigé une lettre ouverte aux parlementaires et demandé à toutes les associations d’activer leur député. Voilà comment les coordinations ont avancé. Il y a eu aussi dans la Fonda la création du GNA (Groupement National des Associations), qui était beaucoup plus économique. C’est resté dans l’ombre, mais il y avait quand même sept membres dont la Ligue de l’enseignement, parce qu’elle s’était séparée du CCOMCEN. 

Le secteur associatif a alors été traversé par une fracture profonde entre les organisations confessionnelles qui dominaient dans le secteur social, médico-social et sanitaire et les organisations profondément engagées dans le combat pour la laïcité qui prévalent dans le secteur de la formation, des loisirs, dont une partie importante de ce qui s’est appelé après 1936 l'éducation populaire

Ce qui a été extraordinaire, c’est que ces coordinations si éloignées les unes des autres sur le plan politique tendaient à se rassembler. Il y avait des laïcs purs et durs, la Fonda était considérée comme catholique, car sur le plan de la laïcité nous étions moins engagés que certains autres. L’important était d’arriver à faire travailler ensemble tous ces gens qui étaient concurrents. 

 

  • Concurrents pour avoir des financements ?

 

Jacqueline Mengin : Bien sûr. Pour obtenir des conventions avec le Gouvernement il fallait se placer auprès du ministère pour essayer d’avoir la meilleure part. Il a fallu ces coups de massue pour que les coordinations comprennent qu’il avait plus d’intérêt à se rassembler pour se battre ensemble plutôt que de se battre seuls.

 

  • L’idée du rassemblement dépassait quand même les seuls financements ? 

 

Jacqueline Mengin : Oui, mais chacun défendait quand même sa boutique. Les laïcs défendaient la laïcité. Nous, nous défendions la vie associative dans son ensemble. 

 

Jean Bastide : François Bloch Lainé qui présidait l’UNIOPSS fut un des principaux militants du rassemblement. Homme de paix, il a été un pacificateur visionnaire. Il n’était pas porte-parole d’un secteur particulier, il avait une vision globale du mouvement associatif. C’est en grande partie grâce à lui que les coordinations ont pu s’entendre pour créer la CPCA. Même s’il n’était plus acteur au moment de la création de celle-ci, c’est un peu sa filiation. Il a joué un rôle très important dans la structuration et la reconnaissance du monde associatif par les pouvoirs publics. En 1989, c’est lui qui a été à l’initiative du Comité de la Charte de déontologie pour les organisations faisant appel à la générosité

Pour une indépendance de la vie associative

  • J’avais compris à travers mes différentes lectures qu’il y avait alors deux tendances : une tendance qui se voulait assez proche des gouvernements, qui disait que le développement indépendant de la vie associative, c’était en gros la privatisation de la vie associative alors qu’elle devait être administrée.

 

Jean Bastide : La Ligue de l’enseignement était sortie de l’ADAP en 1978, précisément sur cette question de la relation à l’État, car elle avait une conception de rapprochement très fort avec l’État. François Bloch Lainé, lui, parlait d’une vie associative indépendante ayant des relations avec l’État mais sans en être dépendante. 

 

  • Le leader de la pensée sur l’indépendance de la vie associative, c’est donc vous,  la Fonda ? C’est vous qui sortiez du champ sectoriel pour avoir une pensée plus structurée. Quelle était votre idée de la vie associative ? 

 

Jacqueline Mengin : Pour nous la vie associative était quelque chose d’absolument indispensable dans le tissu social. C’était vraiment la créativité dans la production d’engagements les plus variés. C’était le regroupement et la mobilisation de citoyens qui s’intéressaient à leur milieu, à la collectivité et qui créaient des choses au niveau local. D’ailleurs, tout le secteur social a quand même été créé par des associations, que ce soit du côté de la jeunesse, du côté de la formation… Dans tous les domaines, la création associative est considérable dans ce que l’État ne peut faire. 

À l’époque, La Fonda était effectivement la seule association la plus généraliste, car nous n’avions pas, comme les autres, d’activités opérationnelles et notre entrée était la vie associative dans son essence. La Ligue de l’enseignement avait de nombreuses activités, notamment de formation. Léo Lagrange agissait dans le domaine de l’éducation populaire et des loisirs. Nous n’avions qu’à travailler, analyser, proposer… 

 

  • Comment étiez-vous financés ? 

 

Jacqueline Mengin : Par l’État, par des conventions, comme tout le monde. Nous n’avions pas de mécènes…

 

  • Il faut dire qu’à l’époque la fiscalité n’était pas non plus très avantageuse…

 

Jacqueline Mengin : En effet, et c’est La Fonda qui a été à l’origine de la création d’une fiscalité plus avantageuse. Quand il a été question de cela, les laïcs étaient absolument contre en avançant que cela privatiserait les activités en créant une dépendance par rapport aux financeurs et que ce ne serait plus la liberté de la vie associative. Évidemment, ce n’est pas du tout ce qui s’est passé et, en fin de compte, ils se sont aussi mis à collecter des fonds. 

 

Jean Bastide : Sur ce sujet, il y a des paroles extrêmement fortes de La Ligue au moment de sa sortie de l’ADAP, faire appel à des groupes privés était inadmissible pour elle. 

 

  • C’était être « vendu au grand capital », comme on disait à l’époque, n’est-ce pas ?

 

Jacqueline Mengin : Absolument ! 

La naissance du CNVA

  • Quelles ont été ensuite pour vous les grandes étapes importantes dans l’organisation de la vie associative ? 

 

Jean Bastide : L’ensemble des coordinations ont souhaité la création du CNVA en 1983. Cette structure était rattachée aux services du Premier ministre pour assurer le dialogue entre gouvernement et mouvement associatif. Georges Davezac, secrétaire général de la Ligue de l’enseignement, en a été le premier président. Tous les principaux responsables des coordinations en étaient membres. C’était une assemblée assez importante.

 

  • Oui, il y avait 70 membres. En revanche, ils étaient nommés par le Gouvernement.

 

Jean Bastide : Oui, ils étaient nommés par le Premier ministre, sur proposition des associations. 

 

  • Vous avez poursuivi tous deux au sein de la Fonda ?

 

Jean Bastide : Personnellement, j’étais proche de la Fonda, mais je n’étais pas un acteur de la Fonda. Cependant, la Fédération des Centres Sociaux dont j’ai été le délégué général a toujours été très proche de la Fonda, mes collègues étaient membres du conseil de la Fonda. Je suis arrivé à la Fonda un peu plus tard. Je me souviens d’un rendez-vous en 1990 ou 1991 avec Anne David, alors secrétaire générale de la Fonda, et Frédéric Pascal. Ils me disent : « au fond, la CPCA n’a pas tellement d’intérêt, c’est la Fonda qui devrait être l’organisme du rassemblement ». En tant que président du CNVA, j’ai été un peu surpris, mais il est vrai que la Fonda représentait vraiment le moteur de l’inter-associativité. 

La CPCA pour une pensée et des actions partagées

  • On voit dans ces années-là, jusqu’aux Assises de la vie associative en 1999, une structuration progressive de la vie associative. 

 

Jean Bastide : La CPCA s’est vraiment structurée à partir des assises de la vie associative qui ont eu lieu sous la présidence de Lionel Jospin. Ce fut un peu le sacre de la CPCA, devenue par la suite l’organe essentiel de relation politique avec l’État. Elle a quelque part supplanté le CNVA. 

 

Jacqueline Mengin : Et en 1999, à la création officielle de la CPCA, celle-ci avait assez de subsides pour avoir son propre secrétariat. À ce moment-là, la Fonda cesse alors d’en assurer le secrétariat.

 

  • Que devient votre activité ? 

 

Jacqueline Mengin : La Fonda reste très active. Nous continuons à porter des idées au sein de la CPCA. 

 

Jean Bastide : Il y a une date que nous n’avons pas évoquée. En 1995 avec Alain Juppé, c’est la première fois qu’un Premier ministre nous a demandé d’organiser des séances de travail sur quatre thèmes : 

  1. -La promotion du bénévolat
  2. Le développement de l’emploi dans les associations
  3. Le financement des associations
  4. Les associations et l’Europe.

Pour ces séances de travail, il avait demandé que l’administrations centrale soit représentée au plus haut niveau. Nous n’avions jamais vu cela. Des militants associatifs qui se trouvaient dans le même groupe de travail qu’un directeur des finances à Bercy…  Alain Juppé a donné à ce moment-là une forme d’élan que je considère comme très important. On ne l’attendait pas sur ce chantier-là, mais en tous cas il a répondu présent pendant six mois. Et ensuite il est parti. 

 

Jacqueline Mengin : Derrière ça s’est effondré. 

Vers la charte d’engagement réciproque

  • On voit qu’il y a eu aussi deux rencontres associatives en 2006, en 2009. Après Alain Juppé, il reste un élan, mais qui avance à des vitesses très variables. Beaucoup de sujets restent sur la table. 

 

Jacqueline Mengin : Absolument. À l’initiative de la Fonda, les conventions pluriannuelles ont été crées. Quand Hugues Sibille a été nommé délégué à l’Économie sociale, en fonction de 1998 à 2001, nous avons de nouveau très bien travaillé, il a assuré le suivi de des rencontres de 1999. Il s’est ensuivi la charte des engagements réciproques à l’occasion du centenaire de la loi de 1901.

C’est une période où nous avons beaucoup travaillé, sur cette charte, et sur un sujet qui est permanent : comment rendre compte de nos actions, comment rendre compte de l’évolution que nous provoquons par nos actions.

 

  • Vous faites référence plus au qualitatif qu’au quantitatif ? 

 

Jacqueline Mengin : En effet, mais c’est tellement opposé à la manière de fonctionner de l’administration que c’est très difficile. Nous avons beaucoup travaillé avec lui sur ces questions, avec notamment Patrick Viveret. Il facilitait nos rapports avec les politiques. Cela a été très important, mais cela ne dura pas …

 

  • J’ai vu qu’effectivement il avait créé de groupes de travail mixtes avec le CNVA. 

 

Jean Bastide : Très souvent les choses bougent sous l’impulsion d’une personne et cela s’arrête quand elle part. C’est cela qui est dramatique. 

 

Jacqueline Mengin : Une personne, à un endroit, à un moment donné…

 

  • On voit aussi la multiplication des rapports demandés par les différents gouvernements pour la vie associative. Ils ont permis à chaque fois la mise en place d’une mesure ici où là, mais ils ne prennent jamais la question dans son ensemble. Quand vous avancez dans le temps, comment les choses se passent-elles ? 

 

Jean Bastide : En juin 2011 le Haut Conseil de la Vie Associative a succédé au CNVA. Les membres de ce dernier avaient fini par considérer que leur nomination par le Premier ministre — même si les différents hôtes de Matignon ne sont que rarement intervenus pour modifier les propositions des groupements associatifs — ne conférait pas au CNVA un caractère représentatif et indépendant de l’État. C’est en 1998, lors des Assises de la Vie Associative convoquées par le Premier ministre, que la CPCA sera officiellement reconnue comme l’instance représentative du mouvement associatif. Dès lors, le CNVA est reconnu pour sa fonction d’expertise. C’est pourquoi la création du HCVA a été bien accueilli par l’ensemble des familles associatives, deux instances complémentaires et non concurrentes.

La métamorphose de la Fonda

  • Ou en était la Fonda dans cette évolution ? Je me souviens qu’à un moment la Fonda a commencé à décliner un peu avant d’avoir été magistralement reprise par une équipe de jeunes. C’est devenu une organisation de prospective maintenant. Vous avez fait un gros travail de transformation pour une nouvelle démarche qui était plus adaptée à l’époque.

 

Jacqueline Mengin : Oui, et cela a été une trouvaille car nous, nous en étions assez loin et il y avait une forme d’essoufflement de notre part. La transformation de la CPCA en Mouvement Associatif, en 2014 avait beaucoup changé la nature des choses. Les coordinations existantes se sont élargies, des jeunes sont arrivés. C’est devenu un mouvement beaucoup plus large avec de grosses capacités de réflexion et d’organisation. Il fallait pour nous trouver une autre approche. C’est à partir de 2008, sous la présidence de Pierre Vanlerenberghe puis de Yannick Blanc en 2012, que la ligne prospective de la Fonda s’affirme, avec la démarche « Faire ensemble ». Nous avons eu la chance d’avoir des personnes nouvelles et imaginatives qui ont joué un rôle important dans la reconfiguration de la Fonda.

 

Jean Bastide : Il me semble que, dans les grandes lignes, on a bien décrit l’évolution de la vie associative et de la Fonda. 

 

Propos recueillis par Francis Charhon.

 

À propos de la Fonda

Pour compléter l’interview : la Fonda se qualifie de fabrique associative. 

La Fonda éclaire et outille les coopérations entre acteurs de l’intérêt général. Elle en valorise aussi les effets bénéfiques pour la démocratie, la société et la planète, sans oublier l’économie.

Ses programmes sont :

 

Son apport peu prendre différentes formes :

  • - études sociologiques et/ou prospectives
  • - notes de veille et notes de lectures
  • - rencontres-débats et conférences
  • - présentation et valorisation de projets innovants sur les territoires.

 

La Fonda vient de publier « Association et fondations face aux changements systémiques ». Ce projet engage vers une approche de la philanthropie du 21e siècle. Il est détaillé sur le blog Chroniques philanthropiques dans l’interview de Sarah Ertel animatrice du Groupe Racines qui porte ce projet. 

 

 

Références sur le sujet du monde associatif et de la philanthropie

 

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