Sport : du basket à l’école pour favoriser les apprentissages
La pratique d’un sport favorise le développement personnel, mais aussi la construction des liens sociaux et l’acceptation des différences. Chez les plus jeunes, il peut être aussi un formidable levier de lutte contre les inégalités et l’échec scolaire. C’est pourquoi, la Fondation Transdev s’attache à soutenir des initiatives tournées vers le développement d’activités sportives pour tous les publics, comme le projet Baskool, qui permet à des jeunes d’un quartier prioritaire d’Angers de s’initier au basket.

Avec son équipe professionnelle évoluant en deuxième division et ses nombreuses équipes amateurs, l’Étoile Angers Basket (EAB) est un acteur sportif emblématique de la ville. En parallèle, le club est aussi engagé dans une démarche éducative, citoyenne, de lien social et de « sport santé », comme le montre le projet Baskool dédié aux jeunes résidant au cœur du quartier prioritaire de la Roseraie. Ce projet vise à accompagner des élèves de primaire, en situation d'échec scolaire. Il propose des passerelles entre école et sport, des séances d’échanges avec les joueurs professionnels du club et la pratique hebdomadaire du basketball sur un terrain proche de chez eux.
Redonner aux jeunes l’envie d’apprendre grâce à la pratique sportive
L’an dernier, 285 élèves, soit 17 classes du CP au CM2, ont rejoint le projet, une vingtaine d’enfants a participé aux entraînements et cinq d’entre eux ont intégré le club.
« L’ambition de ce projet est d’aller à la rencontre des jeunes qui ont peu ou pas de pratique et de coconstruire avec eux leur parcours éducatif. Pour ce faire, les jeunes sont suivis et accompagnés à chaque étape du projet. »
Sandrine Berthelot, directrice sportive du secteur amateur à l’EAB
Un travail est fait sur la capacité des jeunes à nouer des contacts sereins avec les autres, en-dehors du quartier, ainsi que sur la confiance en soi, sur leur ouverture d'esprit et l’amélioration de leur condition physique.

Les enseignants aussi sont enthousiastes. Ils se servent de ces séances comme levier pour enseigner autrement : faire des additions en comptant les points, travailler l’écriture en préparant ses questions, voire pratiquer l’anglais quand il faut parler avec certains joueurs pros non francophones. Ce travail permet également aux élèves d’adopter de meilleurs comportements en classe et de développer leur autonomie.

« Bien plus qu’une initiation au basket, l’objectif de cette action est de permettre aux enfants de pratiquer un sport collectif, d'apprendre avec plaisir, sans contrainte mais avec régularité, et de découvrir d'autres univers sociaux »
Julien Carreno, directeur d’établissement chez Transdev STAO en Maine-et-Loire et Mayenne et parrain de la fondation depuis 2015
- - Bénéficiaires concernés : les personnes, jeunes ou moins jeunes, éloignées de toutes pratiques régulières d’un sport, vivant principalement dans les quartiers prioritaires ou en zones rurales isolées, les personnes en situation de handicap ou accidentées de la vie.
- - Objectifs attendus : les projets soutenus devront permettre, via la pratique du sport, le développement personnel, des compétences, de l’estime de soi mais aussi, la construction des liens sociaux, la transmission de valeurs de cohésion, l’acceptation des différences. Ils apporteront également des bienfaits physiques ou psychologiques. Dans le cadre de ces projets, le sport pourra aussi être un outil d’insertion professionnelle. Les projets incluront obligatoirement la description du parcours pédagogique qui sera proposé aux bénéficiaires. Celui-ci sera idéalement coconstruit avec les écoles, associations, maisons de quartier ou structures sociales. Sont exclus les projets liés aux sports de compétition.
- - Durée minimum de l’accompagnement : 50 heures par bénéficiaire.