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Par PageGroup - Publié le 24 avril 2023 - 17:34 - Mise à jour le 24 avril 2023 - 17:43
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Le développement des métiers à impact positif s’accélère

La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est un sujet plus que jamais stratégique pour les organisations.

Au-delà de réduire l’empreinte carbone de leurs activités, les entreprises se doivent aujourd’hui de répondre à trois défis majeurs : celui du recrutement de nouveaux talents en lien avec la transition écologique, celui de la formation des collaborateurs déjà en poste pour qu’ils acquièrent des compétences « vertes » et celui de la mise en place d’actions durables dans un contexte de crise climatique sans précédent. Parce qu’il est essentiel d’apporter des réponses rapides à ces enjeux, PageGroup publie une étude de tendances et de rémunérations dédiée aux métiers de la RSE. Un outil qui s’intègre dans les engagements Global Compact du cabinet en matière de développement durable.

Le développement des métiers verts et la RSE au cœur d’enjeux de capital humain

La RSE est un levier réel pour attirer et retenir les talents. Pour preuve, selon le rapport « La transition écologique au cœur des enjeux RH » publié conjointement par Axa Climate, Le Lab RH et PageGroup en 2022, 91% des salariés pensent que la transition écologique devrait être une préoccupation prioritaire ou importante pour les entreprises françaises. Par ailleurs, plus de 2 candidats sur 3 confiaient récemment être prêts à renoncer à un emploi si l’entreprise qui recrute n’est pas engagée dans des actions en lien avec l’environnement, la diversité et l’inclusion.

Comme le souligne Isabelle Bastide, Présidente de PageGroup France, Espagne et Portugal, « si la RSE traduisait au départ la nécessité de se positionner et d’agir pour répondre aux défis environnementaux et sociétaux, elle est désormais au cœur d’enjeux qui sont aussi liés au capital humain. » Et ce d’autant plus que, selon les prévisions de The Shift Project, 1,1 million “d’emplois verts” devraient voir le jour d’ici 2050.

Le marché de l’emploi dans le secteur de la RSE est ainsi confronté à une double tension : sans politique de responsabilité sociétale et environnementale, les entreprises peinent en effet à recruter des talents ; dans le même temps, elles font face à une pénurie de profils techniques sur les métiers verts ou verdissants, et de profils expérimentés, formés aux questions liées à la RSE.

En tant qu’acteur de l’emploi, PageGroup vise, par son rôle de conseil et la publication de ressources expertes, à transmettre à ses clients ainsi qu’aux professionnels en quête de sens et d’impact, les valeurs d’un leadership durable. Pour Frédéric Benay, Managing Director chez PageGroup France et porteur du projet, « il devient notamment nécessaire d’identifier, en interne ou dans le cadre d’un recrutement, les hauts potentiels ayant une appétence ou une expertise RSE, qui deviendront les ambassadeurs de la démarche et les leaders responsables de demain ».


Découvrez l’étude dédiée aux métiers de la RSE


Pour aller plus loin sur la révolution des pratiques RH en lien avec la transition écologique, PageGroup vient également de publier, en partenariat avec Axa Climate, Renault Group et Le Lab RH, un rapport de prospective intitulé « La transition écologique : défi du siècle pour les RH ? ». Dans un manifeste, les auteurs s’expriment en faveur d’une transformation immédiate des organisations et relèvent 10 pratiques RH à verdir pour une transformation rapide.

Qu’entend-on aujourd’hui par « métiers de la RSE » ?

En 2022, 4,4 millions de personnes occupaient des métiers dits « verts » ou « verdissants », dont près de 800 000 cadres du privé français selon l’étude « L’économie verte : des métiers cadres qui émergent ou se transforment de plus en plus » publiée par l’Apec en septembre 2022.

Les terminologies utilisées pour faire référence aux jobs à impact positif au sens large sont multiples. Par impact positif, on entend que l’emploi contribue à l’intérêt général en améliorant l’impact social et environnemental ou en réduisant les impacts négatifs d’une activité, par les missions qui le constitue ou son appartenance à un secteur d’activité lui-même à impact positif. On trouve ainsi :

LES MÉTIERS DE LA RSE

Spécialisés dans la mise en place de politiques et de mesures visant à réduire l’impact environnemental et à améliorer l’impact social d’une entreprise. Les professionnels de ces métiers sont ainsi entièrement dédiés à l’amélioration de la performance de leur organisation en matière de développement durable (Responsable RSE, Chef de projet développement durable, Chief impact officer, Chargé de mission politique bas carbone, Directeur diversité et inclusion, …).

LES MÉTIERS VERTS*

Dont la finalité et les compétences mises en œuvre contribuent à mesurer, prévenir, maîtriser et corriger les impacts négatifs et les dommages sur l’environnement (métiers de l’assainissement et du traitement des déchets, du traitement de la pollution, de la production et distribution d’énergie et d’eau et de la protection de la nature notamment).

LES MÉTIERS VERDISSANTS*

Qui intègrent de nouvelles « briques de compétences » (les fameux green skills) pour prendre en compte de façon significative et quantifiable la dimension environnementale dans le geste métier (métiers liés à l’agriculture et la sylviculture, l’entretien des espaces verts, l’industrie, le tourisme, les achats & la logistique, etc.).

LES MÉTIERS DITS « CLASSIQUES »

Exercés dans un secteur à impact (associations, administrations, …) qui contribuent à la réussite d’un projet à impact positif (un comptable ou juriste dans une association ou une entreprise engagée dans la transition écologique par exemple).

* selon la définition du Commissariat général au développement durable

Quels sont les enjeux de recrutement pour les entreprises ?

La RSE induit d’aller à rebours des mécanismes économiques et sociétaux traditionnels, pour bâtir de nouveaux business models. Selon une récente étude de PwC, 91 % des chefs d’entreprise pensent que leur entreprise a la responsabilité d’agir sur les questions RSE.

Pour répondre aux enjeux liés au changement climatique, les organisations doivent opérer des transformations profondes en matière d’adaptation des modes de production (matières premières, approvisionnement, consommation d’énergie, pollution, recyclage, …) et des circuits de distribution notamment. Cette transition passe par une évolution des compétences et de la main d’œuvre au sens large. En effet, de nouveaux métiers vont émerger, d’autres seront amenés à évoluer ou à disparaître complètement.

Selon l’Apec, les “métiers verdissants” représentent 27% de l’emploi cadre en France, soit 15% du total des emplois. Ce chiffre devrait continuer à augmenter puisque le Plan de Transformation de l’Economie Française (PTEF) du Shift Project prévoit, nous l’avons vu, la création de 1,1 million d’emplois verts d’ici 2050 afin d’assurer la transformation écologique de la société.

Toutefois, le vivier de talents disposant des compétences requises est loin de répondre à la demande à l’échelle mondiale aujourd’hui. Le développement de compétences académiques en lien avec l’économie verte dès la formation initiale, mais aussi la formation des collaborateurs déjà en poste via la formation professionnelle et la formation continue sont au cœur des enjeux de recrutement présents et à venir. L’acquisition des compétences « vertes » devient en effet un prérequis de plus en plus transverse aux différents secteurs d’activité. Outre les secteurs des énergies ou de l’agriculture, les experts de l’emploi observent un intérêt croissant pour des profils à impact positif dans les secteurs des services aux entreprises, de l’administration publique, de l’industrie manufacturière et de la construction.

Tous les acteurs de l’économie vont devoir s’adapter. Mais comment y parvenir, dans des délais courts ? PageGroup propose 4 clés pour faire la différence :

  • Se concentrer dès aujourd’hui sur le recrutement de collaborateurs dotés de compétences en RSE ;
  • Engager la réorganisation des postes traditionnels pour y intégrer les critères liés à la RSE ;
  • Proposer des initiatives, formations ou parcours éducatifs aux équipes afin de leur permettre d’acquérir des compétences vertes ;
  • Repérer les opportunités d’innovation en matière de RSE et la mise en place prioritaire de ces projets.

 

Pour tout comprendre des tendances « verdissantes » à l’œuvre sur le marché de l’emploi et découvrir les métiers émergents en lien avec l’économie verte et la RSE, consultez l’étude de rémunérations des métiers de la RSE de PageGroup.

Etude salaires RSE

 

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