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Par Carenews INFO - Publié le 12 novembre 2024 - 16:00 - Mise à jour le 29 novembre 2024 - 08:56 - Ecrit par : Célia Szymczak
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L’épargne solidaire encore méconnue des Français

Alors que la Semaine de la finance solidaire a débuté le 11 novembre, le baromètre « Les Français et l’épargne solidaire » réalisé par OpinionWay pour Fair et France Active, donne des indications sur la connaissance de l’épargne solidaire et les préférences des épargnants.

Le sondage d'OpinionWay pour Fair et France Active interroge le rapport des répondants à ce type d'épargne, dirigée vers des projets à impact social ou environnemental. Crédits : Carenews.
Le sondage d'OpinionWay pour Fair et France Active interroge le rapport des répondants à ce type d'épargne, dirigée vers des projets à impact social ou environnemental. Crédits : Carenews.

 

Pour l’ensemble des épargnants français, la volonté d’épargner de façon sécurisée et la rentabilité priment sur la recherche d’impact social et environnemental. C’est ce que souligne un sondage publié en octobre, réalisé par OpinionWay pour l’association Fair, qui promeut la finance solidaire, et le réseau d’entrepreneurs engagés France Active. Ce baromètre intitulé « Les Français et l’épargne solidaire » s'intéresse à ce type d’épargne, destinée à permettre aux citoyens de financer des projets à forte utilité sociale et écologique.  

 

Infographie réalisée à partir du sondage d'OpinionWay pour Fair et France Active
Crédits : Carenews, à partir de Fair et France Active.

 

Selon ce baromètre, 33 % des répondants prioriseraient la disponibilité du capital - la possibilité de récupérer l’argent quand cela les arrange -, 29 % la sécurité du capital - la garantie de le récupérer intégralement ou en partie - et 22 % le rendement financier de l’épargne dans le choix d’un produit d’épargne solidaire. L’impact social et écologique n’est cité comme la première priorité que de 12 % des répondants.  

En cause, une mauvaise connaissance ? 69 % des personnes interrogées déclarent ne pas être globalement bien informées sur les produits d’épargne solidaires. 66 % ne se sentent pas globalement bien informées sur les projets vers lesquels cette épargne est dirigée (66 %), sa rentabilité (64 %) ou les acteurs qui l’utilisent (62 %), comme les banques ou les sociétés d’investissement. « Ce baromètre révèle toujours un besoin crucial d'accompagnement et d'information. Notre rôle ainsi que celui des banques et des assureurs est d’arriver à donner à chacun les clés pour plus de transparence sur le parcours de cette épargne jusqu’à ses résultats. Il faut que les Français deviennent les vrais acteurs de leur choix en matière de fléchage de leur épargne », réagit Denis Dementhon, le directeur général de France Active.  

 


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La transition écologique pourrait intéresser 31 % des épargnants 

 

Seules 5 % des personnes interrogées estiment que leur épargne a avant tout une finalité solidaire. 15 % d’entre elles considèrent que la finalité première de leur épargne est de lier un placement rentable pour leurs projets personnels et le financement de projets solidaires. Mais la grande majorité, 77 %, jugent que leur épargne a d’abord une finalité personnelle, comme rapporter de l’argent pour des projets à moyen et long termes ou sécuriser leur patrimoine.  

Le baromètre fournit aussi des informations sur les sujets solidaires qui intéressent le plus les épargnants. 31 % des répondants voudraient en priorité engager leur épargne dans des projets « qui répondent au défi de la transition écologique », 19 % « qui contribuent au lien social et réduisent les inégalités » et 18 % « qui permettent le développement économique des territoires, notamment ceux situés en zones prioritaires ou défavorisées ».  

Enfin, 27 % des répondants considèrent que l’horizon de rentabilité idéal pour un investissement en épargne solidaire se trouve à court terme (zéro à trois ans), 34 % à moyen terme (trois à huit ans) et 10 % à long terme (plus de huit ans). 24 % estiment que l’horizon de rentabilité n’a pas d’importance tant que l’investissement est solidaire.  

 


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Célia Szymczak 

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