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Par Carenews INFO - Publié le 26 décembre 2024 - 08:30 - Mise à jour le 26 décembre 2024 - 08:30
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Les mots qui ont marqué l’année #2 : renoncement

Plusieurs personnalités ou entreprises ont effectué cette année des renoncements face à l’urgence écologique. L’arrêt de certaines activités est perçu comme positif pour lutter contre le changement climatique et l’érosion de la biodiversité.

Des sportifs, des artistes et des entrepreneurs ont renoncé à tout ou partie de leur cœur d'activité pour des raisons écologiques. Crédits : Carenews.
Des sportifs, des artistes et des entrepreneurs ont renoncé à tout ou partie de leur cœur d'activité pour des raisons écologiques. Crédits : Carenews.

 

Renoncer, c’est abandonner volontairement quelque chose, selon le dictionnaire. Une action qui n’est pas forcément valorisée, mais est au contraire perçue comme un échec.  

Pourtant, cette année, la rédaction de Carenews a raconté des renoncements présentés comme positifs : des personnes ou des entreprises ayant mis fin à des activités qu’elles considéraient incompatibles avec la transition écologique.  

 

Renoncer à du chiffre d’affaires 

 

Premier cas : la marque de cosmétiques Mustela. D’ici à 2027, elle prévoit de mettre fin à la commercialisation de lingettes jetables, trop polluantes. Mais cette décision n’est pas anodine, puisque ces ventes représentent 20 % du chiffre d’affaires de la marque en France. D’où la période de transition de cinq ans décidés pour pouvoir cesser cette commercialisation. 

Mustela a pris d’autres décisions à visée écologique, comme le développement du vrac ou la fin de l’usage du fret aérien.  

L’entreprise a connu un déclic en participant à la Convention des entreprises pour le climat (CEC), un parcours en six étapes destinées à faire prendre conscience aux chefs d’entreprises de la crise climatique et à les inciter à transformer leurs modèles d’affaires.  

 

Renoncer à des compétitions 

 

L’avion est un moyen de transport extrêmement émetteur, et pourtant, il est indispensable pour beaucoup d’athlètes de haut niveau, lorsqu’ils doivent se rendre à l’étranger pour participer à des compétitions. Ainhoa Leiceaga, surfeuse de 21 ans, a par exemple renoncé à le prendre pour limiter son impact.  

D’autres sportifs se sont mobilisés ou ont renoncé à participer à des compétitions pour limiter leur empreinte écologique et pour dénoncer des partenariats leur semblant problématiques, peut-on lire dans un article de la rédaction publié en avril.  

Un collectif, Les climatosportifs, est même né pour sensibiliser les athlètes. « Il y a des choses à repenser et des nouveaux indicateurs à considérer au niveau du sport », défend auprès de Carenews Mathéo Gabon, cofondateur de ce collectif. « Pour l’instant, la seule chose qui compte c’est d’être meilleur et plus performant qu’avant », déplore-t-il 

 

 

Renoncer à des représentations  

 

Shaka Ponk a fait grand bruit avec une décision radicale : mettre fin à son activité pour se consacrer aux questions écologiques et limiter son impact. « Notre engagement n’était plus cohérent avec les spectacles gargantuesques qu’on proposait », expliquait Frah, le chanteur du groupe de rock français ,dans une table-ronde racontée par Carenews en mars. Il pointait notamment les émissions de gaz à effet de serre issues du déplacement du matériel et des spectateurs. 

Aussi présent à la conférence, le DJ français Fakear expliquait avoir cessé de prendre l’avion pour se rendre à ses concerts. « Il faut être prêt à accepter la décroissance ou la stagnation de son projet », déclarait-il, après qu’il ait expliqué avoir renoncé à une date au Costa Rica.  

 

Célia Szymczak 

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