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Par Fondation Covéa - Publié le 29 janvier 2024 - 10:44 - Mise à jour le 15 février 2024 - 10:26
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La Fondation Covéa s’engage sur l’inclusion sociale et humaine

Née fin 2022, la Fondation Covéa capitalise sur les actions de mécénat menées de longue date au sein du Groupe. Après quelques premiers mois d’existence bien remplis au service de l’inclusion sociale et humaine, dont elle a fait sa finalité, Laurent Tollié, son président, et Aude Messin, sa vice-présidente, partagent avec nous l’avancée de sa feuille de route, ses premières réalisations et ses perspectives d’avenir. Rencontre.

La Fondation Covéa s’engage sur l’inclusion sociale et humaine. Crédits photos : Raphael Dautigny.
La Fondation Covéa s’engage sur l’inclusion sociale et humaine. Crédits photos : Raphael Dautigny.
  • Pouvez-vous nous rappeler la finalité et les axes d’intervention de la Fondation ? 

 

Laurent Tollié : Après quelques mois de gestation, la Fondation a été lancée en mai dernier. Elle ne partait pas d’une page blanche. Loin de là. Les valeurs d’engagement, de proximité, de solidarité, de responsabilité et de recherche du progrès font partie intégrante de notre ADN mutualiste. Elles se traduisaient par de nombreuses actions de mécénat menées sous l’égide de nos marques MAAF, MMA et GMF. La Fondation vient, sur ce terreau propice, poursuivre et amplifier le travail réalisé. 

Notre ambition est également de concentrer et de canaliser, au sein de la Fondation, nos partenariats sur les champs sur lesquels nous pouvons être le plus utile. À cet effet, nous avons pris quelques mois, entre décembre 2022 et mai 2023, pour préciser la feuille de route de la Fondation. Sa finalité est « l’inclusion sociale et humaine », et elle se concentre sur trois axes : les droits des femmes ; l’inclusion des personnes, et les savoirs et la connaissance au bénéfice de l’inclusion. Certains partenariats peuvent être en lien avec plusieurs axes d’intervention. Cela ne nous gêne pas. Si en soutenant une association, nous pouvons agir simultanément sur deux, voire trois axes, tant mieux !

 

  • Quel est votre regard sur le début de chemin parcouru ?

 

Aude Messin : La Fondation a immédiatement trouvé sa place dans ses relations avec les marques. Elle n’a pas vocation à reprendre toutes les actions de mécénat menées dans le Groupe. Les marques peuvent tout à fait initier et poursuivre des partenariats sur des champs n’entrant pas dans notre feuille de route. 

Notre gouvernance est centrée sur un conseil d’administration de 15 membres, au sein duquel siègent les directeurs généraux de nos marques, des administrateurs des mutuelles et des personnalités qualifiées. Laurent, Stéphane Cossé, le délégué général, et moi-même sommes heureux que la Fondation puisse contribuer à aider chacun à trouver ou à retrouver sa place dans la société.

 

  • Justement. Quelles actions soutenez-vous sur ces trois axes ? Commençons par les droits des femmes.

 

A.M. : Nous agissons sur deux champs : la promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes, d’une part, la lutte contre toute forme de violence et de discrimination à l’encontre des femmes, d’autre part. Nous sommes partenaires de la Fondation des femmes, qui agit pour les droits des femmes et la lutte contre les violences dont elles sont victimes. L’engagement est antérieur à la création de la Fondation puisque Covéa la soutient depuis 2020, à la suite de la forte hausse des violences conjugales observée durant la crise de Covid-19. Nous sommes fiers de poursuivre ce partenariat majeur. Nous accompagnons également d’autres associations qui sont plus ciblées. Par exemple deux associations qui œuvrent aux côtés des femmes à des moments-clés de leur insertion professionnelle. La première, Capital filles, permet à des jeunes élèves de terminale ou de première année d'études supérieures, issues de quartiers populaires ou de zones rurales, d'être accompagnées par une marraine issue du monde de l'entreprise. La seconde, Force femmes, propose un accompagnement individualisé et personnalisé aux femmes de plus de 45 ans dans leur retour à l’emploi ou vers la création d’entreprise.

 

  • Sur le deuxième axe, l’inclusion, quels sont vos partenariats majeurs ?

 

L.T. : Au titre de l’inclusion, nous agissons autour de deux grands thèmes: l’aide aux  personnes en situation de handicap, et le soutien aux personnes victimes de discriminations ou particulièrement vulnérables. Nous nous préoccupons de longue date des personnes handicapées, la question de leur protection étant liée à nos métiers assurantiels. Dans le cadre de la Fondation, nous agissons en faveur de leur insertion par la pratique sportive, les loisirs, mais aussi l’orientation professionnelle, le travail, le logement… Nous soutenons de nombreux partenaires parmi lesquels la Fédération française Handisport  et les Parcs nationaux de France, notamment pour favoriser l’accès des Parcs Nationaux aux personnes en situation de handicap. Nous nous mobilisons, autre exemple,  aux côtés de l’association La Bourguette qui propose, en région PACA, de véritables parcours de vie aux personnes autistes, de tout âge.

Nous agissons sur un autre plan pour aider les populations vulnérables, par exemple pour faciliter l’insertion professionnelle des jeunes diplômés de milieux modestes, aux côtés de NQT et lever les discriminations à l’embauche avec la Cravate solidaire. Nous nous impliquons aussi beaucoup pour les jeunes, que ce soit pour les former à la prise de parole en public avec Trouve Ta Voix ou leur donner le goût d’apprendre, aux côtés d’Énergie jeunes.

« En tant que groupe mutualiste, les valeurs d’engagement humain, la proximité, la solidarité, la responsabilité et la recherche du progrès font partie de notre ADN. »

 

  • Nous en venons à votre troisième axe : les savoirs au bénéfice de l’inclusion.

 

A.M. : Tout à fait. Sans diffusion de savoirs et de connaissances, l’inclusion est un leurre ! 

Nous poursuivons déjà deux partenariats historiques tissés par Covéa.

Avec le Collège de France, l’excellence du savoir et de la recherche accessible à tous, nous soutenons la chaire Avenir Commun durable, dédiée au changement climatique. 

Avec Clinatec, nous finançons  des projets de recherche pour traiter, grâce à la photobiomodulation, des maladies neurodégénératives extrèmement handicapantes, comme la maladie d’Alzheimer, et plus récemment pour le traitement des traumatismes crâniens.   

Nous nous sommes également rapprochés des lieux de culture, l’Orchestre du Palais Royal et la Comédie française, afin de les ouvrir aux personnes qui en sont habituellement éloignées.

 

  • Quels sont les moyens, financiers et humains, de la Fondation ?

 

L.T. : Nous disposons d’un budget de l’ordre de 4 millions d’euros par an. Nous mobilisons aussi des moyens humains, avec une équipe de trois personnes qui travaillent à plein temps pour la Fondation. 

Au-delà, nous souhaitons associer les salariés du Groupe le plus largement possible et sous des formes multiples. Nous comptons au sein de nos salariés 96 marraines qui accompagnent des jeunes filles pour l’association Capital Filles, 117 mentors mobilisés aux côtés des jeunes pour NQT. Nous associons aussi les salariés aux causes portées par les associations que nous soutenons. À ce titre, nous avons collecté près de deux tonnes de vêtements pour la Cravate solidaire. 

Nous avons aussi lancé un premier appel à  projets en interne : 63 associations œuvrant sur nos trois axes ont été proposées. Douze projets ont été présélectionnés et soumis aux votes des collaborateurs qui ont pu élire leurs six associations coup de cœur. Pour la petite histoire, nous avions prévu de retenir trois associations – une par axe – mais devant le succès de l’appel à projets – 1 800 votants –, nous sommes passés à six !

Tout cela est révélateur de l’engagement des collaborateurs de Covéa, et la Fondation en ce sens peut en être une vitrine, mais aussi une force de proposition d’actions possibles.

 

  • Quelles sont vos priorités pour 2024 ?

 

L.T. et A.M : Nous en voyons deux principales. 

Nous souhaitons initier une démarche plus systématique de suivi des actions menées. Nous avons près de 50 partenaires. C’est essentiel, pour eux comme pour nous, de mesurer l’impact de nos actions. Nous voulons également que la Fondation Covéa fasse connaître des causes qui ne sont pas – ou en tout cas pas suffisamment – couvertes. C’est le sens par exemple de notre nouvel engagement auprès de l’association IM'PACTES pour soutenir les enfants placés auprès de l’aide sociale à l’enfance. 

Notre but est d’avoir le meilleur effet de levier possible au service de l’inclusion sociale et humaine, afin que nos soutiens puissent être les plus bénéfiques possibles.

 

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