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Par Carenews PRO - Publié le 31 mars 2023 - 15:19 - Mise à jour le 7 avril 2023 - 15:55 - Ecrit par : Théo Nepipvoda
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Tech, de petite taille, moins franciliennes… Quel est le portrait-robot des 1000 entreprises à mission ?

Moins franciliennes, petites, tech… L’Observatoire des Sociétés à Mission a sorti son 6e baromètre. Découvrez le visage du mouvement.

Le baromètre de l'Observatoire des sociétés à mission
Le baromètre de l'Observatoire des sociétés à mission

 

Le nombre de sociétés à mission ne cesse de croître, ayant dépassé fin 2022 le cap des 1 000 entreprises. Mais quel est le visage de ces sociétés à mission ? L'Observatoire des Sociétés à Mission dévoile ce 31 mars son sixième baromètre pour bien comprendre ce mouvement qui a débuté avec la promulgation de la loi PACTE en 2019 créant la qualité d’entreprise à mission.

Plus de 660 000 salariés travaillent désormais dans une entreprise à mission, soit 22 % de plus en un an. Ce chiffre est possible grâce aux grandes entreprises, de plus de 5 000 salariés, qui contribuent à plus de 86 % à cet effectif total. 

 

Les moyennes et grandes entreprises surreprésentées

Les entreprises de moins de 50 salariés sont toujours largement majoritaires au sein du mouvement avec 81 % des structures. Mais ce chiffre est en dessous de la moyenne nationale puisque plus de 99 % des entreprises françaises ont moins de 50 salariés. Les entreprises de taille intermédiaire et des grandes entreprises, même minoritaires, sont donc surreprésentées.

 

14 grandes sociétés à mission

Les grandes entreprises sociétés à mission sont au nombre de 14. Elles sont cinq à s’être rajoutées en 2022 : La Banque Postale, Crédit Mutuel Alliance Fédéral, KPMG, Sagemcom et Babilou Family. 

Ainsi, 5 % des grandes entreprises françaises sont des sociétés à mission. Pour Anne Mollet, directrice générale développement de la Communauté des Entreprises à Mission, il faudrait atteindre 10 % pour provoquer un basculement : « Une minorité sociale, en agissant avec conscience, peut faire basculer la majorité des nouveaux comportements », a-t-elle exprimé lors de la présentation du webinaire.  

En parallèle, les entreprises de taille intermédiaire connaissent une importante progression avec des structures marquantes comme Doctolib, devenu société à mission très récemment. Au total, plus d’une entreprise sur trois est mission native. C’est-à-dire qu’elle s’est créée avec la qualité de société à mission. Ce mouvement est donc apprécié par de très jeunes structures.

 

Un mouvement de moins en moins parisien 

Le baromètre s’intéresse également à l’implantation géographique. Alors que seulement 43 % des sociétés à mission se situaient hors Ile-de-France en 2020, elles sont aujourd’hui 57 % et deviennent donc majoritaires. La Bretagne et la Nouvelle-Aquitaine connaissent une forte progression avec un quasi doublement des sociétés à mission. La seule région sans société à mission est la Corse.  

Pour Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, ces résultats vont à l’encontre des clichés adossés au mouvement :

On nous avait dit que c’était un « truc » de multinationales. Finalement c’est majoritairement des PME. On nous avait dit que c’était un mouvement parisien. C'est finalement implanté dans les territoires ». 

 

Quels sont les secteurs les mieux représentés ?

Enfin, le baromètre s’intéresse aux secteurs d’activité touchés. Le service est surreprésenté avec 78 % des sociétés à mission. Le secteur du commerce a presque doublé pour atteindre 123 entreprises à mission, mais demeure toujours bien loin des entreprises de service. 

En regardant les secteurs dans le détail, on se rend compte que les premières entreprises sont celles de la tech et de l’informatique. Elles représentent 12 % des sociétés à mission. D’ailleurs, quatre licornes sont des sociétés à mission : Ecovadis Content Square, Doctolib et Back Market. Sur le podium des secteurs les mieux représentés, on retrouve le conseil et la finance. À l’inverse, tout en bas du classement se placent la logistique et l’énergie.

 

Théo Nepipvoda

 

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