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Par Fondation Generali – The Human Safety Net - Publié le 15 décembre 2022 - 09:02 - Mise à jour le 15 décembre 2022 - 09:02
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Elise Ginioux, présidente THSN France : « Inscrire notre fondation THSN dans la stratégie business et opérationnelle de Generali pour ancrer nos valeurs et pérenniser nos actions »

En novembre, à l’occasion de ses 5 ans, la fondation The Human Safety Net, aujourd’hui présente dans 24 pays, a réuni plus de 60 associations partenaires au cœur de son nouveau siège à Venise. Elise Ginioux, présidente de THSN France, revient sur ces cinq premières années très actives et nous dévoile les ambitions de la fondation pour la période 2022-2027.

Elise Ginioux, présidente THSN France : « Inscrire notre fondation THSN dans la stratégie business et opérationnelle de Generali pour ancrer nos valeurs et pérenniser nos actions ». Crédit photo : DR.
Elise Ginioux, présidente THSN France : « Inscrire notre fondation THSN dans la stratégie business et opérationnelle de Generali pour ancrer nos valeurs et pérenniser nos actions ». Crédit photo : DR.
  • En mars dernier, la fondation The Human Safety Net a inauguré son nouveau siège sur la place Saint-Marc, à Venise. Que représente ce lieu ?

 

Le bâtiment des Procuratie Vecchie a plus de 500 ans. À l’époque, il a été construit pour abriter les procurateurs de la ville, qui avaient en charge les indigents, les veuves et les orphelins. C’est une belle symbolique, je trouve. Aujourd’hui restauré, il est ouvert au grand public et abrite, en plus des bureaux de la fondation, un lieu d’exposition, un espace de co-working à vocation sociale, des salles de conférence… C’est un lieu magnifique, qui a pour objectif d’inspirer, d’engager, d’échanger pour trouver des solutions aux grands défis de notre société.

 

  • Après 5 ans d’existence, quel bilan dressez-vous de l’action de la fondation THSN ?

 

Un bilan très positif ! Nous avons pu accompagner 200 000 bénéficiaires à travers 24 pays en Europe, en Amérique latine et en Asie. L’objectif est d’atteindre un million de bénéficiaires d’ici 2027. Si les équipes et le nombre de pays impliqués dans THSN grandissent, notre raison d’être reste inchangée : « libérer tout le potentiel de personnes en situation de fragilité pour qu’elles puissent transformer leur vie et celle de leur communauté. »

 

  • L’un des deux programmes de THSN, c’est le soutien à l’inclusion économique des réfugiés. Comment se porte ce programme ?

 

Le travail, l’emploi et l’entrepreneuriat sont une vraie source de fierté et d’inclusion. C’est pour cela que la fondation a toujours soutenu la création d’entreprise des réfugiés, avec l’ambition de changer les destins.

En France, nous gérons aujourd’hui trois incubateurs à Montreuil, Saint-Denis et Strasbourg, qui ont d’ores et déjà permis d’accompagner 638 réfugiés et de créer plus d’une centaine d’entreprises. Plus de la moitié des entrepreneurs incubés ont un niveau équivalent bac +2. Ils possèdent des savoir-faire sur lesquels ils peuvent capitaliser, des compétences de résilience et une envie de s’intégrer immenses.

Nous nous appuyons sur les acteurs de terrain et l’écosystème pour être efficaces : des associations (SINGA, La Ruche…), les services de l’État (qui nous soutiennent dans le cadre du Plan d'investissement dans les compétences), le Medef ainsi que des partenaires privés (BNP Paribas, la Fondation SNCF...).

Au fil des ans, notre programme Réfugiés s’est élargi aussi vers l’employabilité, au-delà de la création d’entreprise. Une personne qui quitte l’incubateur avec une formation ou un CDD, que nous avons donc accompagnée vers un retour à l’emploi, c’est aussi une sortie positive de notre programme. Sur ce volet, nous travaillons avec l’entreprise à mission Each one. Au sein de Generali, nous avons intégré cinq personnes réfugiées en alternance pour devenir data analysts. Notre filiale Europe Assistance Conciergerie a également recruté deux promotions de 15 réfugiés, sur des métiers « en tension », pour lesquels nous avions du mal à recruter.

 

  • L’autre axe de la fondation, c’est votre programme « Familles » qui soutient les familles précaires ayant des enfants de moins de 6 ans. Pourquoi ce choix ?

 

Notre conviction, c’est qu’il faut agir tôt pour combattre les inégalités de destin. Nos actions s’adressent presque autant aux enfants qu’à leurs parents, avec un fort soutien à la parentalité.

Nous finançons aujourd’hui huit Maisons des familles, en partenariat avec plusieurs associations. Ces lieux ont permis de soutenir 17 000 enfants et parents entre 2017 et fin 2022. L’objectif est d’atteindre 30 000 familles accompagnées d’ici 2024.

Cette année, nous avons également lancé un partenariat avec l’association 1001 mots, qui stimule et éveille le langage chez les tout-petits. L’objectif est d’accompagner 160 familles.

Là aussi, nous travaillons avec de nombreux partenaires : Bébés restos du cœur, Apprentis d’Auteuil… et des associations locales comme Intermèdes Robinson.

 

  • 2022 a été marquée par la guerre en Ukraine. Comment les équipes de la fondation se sont-elles mobilisées ?

 

Être capable de réagir aux urgences humanitaires, c’est une nécessité. Déjà, durant la crise sanitaire, nous avions débloqué des fonds exceptionnels pour venir en soutien à nos entrepreneurs et organisé une collecte de dons en nature, notamment des ordinateurs à destination des familles vulnérables.

Pour l’Ukraine, nous avons organisé une collecte de fonds au profit de l’UNHCR. Un million d’euros a ainsi été collecté auprès de nos collaborateurs et trois millions d’euros par Generali. Cela a permis de soutenir la mise en place de centres « Points bleus » le long de la frontière ukrainienne. Ces lieux d’accueil proposent des conseils, un soutien psychologique et des services de protection aux personnes réfugiées.

 

  • THSN n’est pas une simple fondation philanthropique. Votre slogan « people helping people » prône l’engagement et l’entraide. Comment cela se traduit-il auprès de vos collaborateurs ?

 

Nous sollicitons nos collaborateurs sur deux temps forts dans l’année : le Noël solidaire, qui permet de collecter livres et vêtements pour nos bénéficiaires, et le Global Challenge. Pour sa première édition en 2022, ce challenge a été une belle réussite avec 40 000 euros collectés, ce qui a permis de faire partir des centaines d’enfants en vacances ou en sortie, souvent pour la toute première fois de leur vie.

Nous disposons également d’une plateforme interne qui propose à tous nos collaborateurs des missions bénévoles ponctuelles ou sur un plus long terme. 12 % des collaborateurs et des forces commerciales s’y sont engagés. Notre objectif est d’atteindre 20 % d’engagement fin 2024 et 30 % en 2027. C’est un beau défi à relever !

 

  • Quels sont les projets de la fondation pour les 5 prochaines années?

 

À court terme, en 2023, nous allons poursuivre nos actions avec l’ouverture de deux nouvelles Maisons des familles avec Apprentis d’Auteuil, à Marseille et Nantes, ainsi que l’ouverture de 25 espaces bébés-parents en partenariat avec la Croix-Rouge. 

Les nouveaux locaux de notre incubateur à Strasbourg seront bientôt inaugurés au sein de « Kaleidoscoop », un tiers-lieu engagé dans la transition économique, écologique et sociale. 

Enfin, nous allons pérenniser le Global Challenge, qui a été un beau succès, pour en faire un temps fort annuel. L’engagement de nos collaborateurs et de nos forces commerciales est clé : ainsi que je l’évoquais à l’instant, nous visons 30 % d’engagement à fin 2027 ! L’autre chantier à développer, c’est la création de davantage de ponts entre la fondation et les produits de Generali. D’ici 2027, au niveau mondial, nous souhaitons que 30 % des solutions proposées par Generali aient un impact social ! Nous avons déjà lancé en France le premier fonds à impact du Groupe en investissant dans des entreprises de l'Économie Sociale et Solidaire sur les thématiques que nous portons à travers THSN (logement, éducation, parentalité, réfugiés…). Nous devons donc aller plus loin pour toujours plus inscrire THSN dans la stratégie business et opérationnelle du groupe afin d’ancrer nos valeurs, de pérenniser nos actions et d’envoyer un signal fort à nos clients et partenaires.

Enfin, les équipes de The Human Safety Net sont fières d’avoir soutenu 200 000 bénéficiaires dans le monde depuis la création de la fondation. Atteindre un million de bénéficiaires d’ici 5 ans représentera un très beau défi à relever !

 

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