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Par Carenews INFO - Publié le 8 mars 2024 - 11:51 - Mise à jour le 8 mars 2024 - 16:29 - Ecrit par : Théo Nepipvoda
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8 mars : 10 femmes engagées à suivre avec attention

À l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, Carenews met en lumière 10 femmes engagées pour de grandes causes. Droits des femmes, personnes réfugiées, libertés associatives… Découvrez-les.

Maisa Salih, Athina Marmorat et Maud Sarda. Crédit : DR.
Maisa Salih, Athina Marmorat et Maud Sarda. Crédit : DR.

 

  • Anne-Cécile Mailfert, pour les droits des femmes

 

Anne-Cécile Mailfert est présidente de la Fondation des Femmes, qui finance les actions en faveur de l’égalité femmes-homme, la lutte contre les violences et pour les droits des femmes. La Fondation des Femmes fait partie des structures qui se sont battues pour faire entrer l’interruption volontaire de grossesse dans la constitution française. Anne-Cécile Mailfert s’est donc réjouie à l’issue du vote du Parlement qui a validé cette constitutionnalisation : « Quelle émotion, 80 ans après l’obtention du droit de vote des femmes en France », a-t-elle écrit sur LinkedIn. La militante prend régulièrement la parole dans les médias pour défendre les droits des femmes.

 

  • Alice Barbe, la politique autrement

 

Un engagement pour la démocratie de longue date. Alice Barbe a cofondé l’association Singa en 2012, qu’elle a dirigée pendant neuf ans. Singa, désormais dirigée par Benoît Hamon, accompagne les réfugiés dans leur insertion en misant notamment sur l’entrepreneuriat. En 2021, Alice Barbe s’est lancée dans une nouvelle aventure : elle a fondé l’Académie des futurs leaders, un programme de formation de leaders civiques pour les aider à entrer en politique et ainsi renouveler la classe politique face à la montée de l’extrême droite. Sur les réseaux sociaux, Alice Barbe n’hésite pas à prendre position sur des sujets politiques et de société, et alerte sur l’essor de la philanthropie d’extrême droite.

 

  • Ketsia Mutombo, le féminisme intersectionnel

 

La militante a cofondé en 2015 Féministes contre le cyberharcèlement. Son association lutte contre le cyberharcèlement des féministes sur les divers réseaux sociaux, un phénomène qui se développe de manière inquiétante. L’association, qui se présente comme intersectionnelle, a pour objectif de sensibiliser et d’informer sur les cyberviolences, les droits des victimes et les recours possibles. Ketsia Mutombo a également écrit avec Laure Salmona le livre Politiser les cyberviolences. Une lecture intersectionnelle des inégalités de genre.

 

  • Athina Marmorat, engagée pour l’égalité des chances des jeunes filles

 

Favoriser l’insertion professionnelle des jeunes filles de milieux modestes. Athina Marmorat s’est engagée pour l’égalité des chances en fondant en 2013 l’association Rêv’Elles, dont elle est la directrice générale. L’association propose plusieurs programmes destinées aux jeunes filles âgées de 14 à 20 ans, pour leur permettre de prendre confiance en elles et déployer un projet professionnel, notamment grâce à l’intervention de rôles modèles. La structure a accompagné plus de 3 000 jeunes filles en Île-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes.

 

  • Brune Poirson, de la politique à la RSE

 

De la politique à la RSE, il n’y a qu’un pas. Brune Poirson a été secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire entre 2017 et 2020. Elle a notamment porté la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire (Agec). En 2021, Brune Poirson quitte son poste de députée et décide de se tourner vers le privé. Elle devient directrice du développement durable du groupe hôtelier Accor. En 2023, le groupe a annoncé la fin de l’usage des plastiques à usage unique dans ses hôtels d’ici à 2025. L’ancienne secrétaire d’État n’hésite pas à prendre la parole régulièrement pour se positionner sur des sujets politiques relatifs à l’écologie. Brune Poirson est également présidente de l’association Dividendes Climat. Celle-ci propose notamment la création d’un nouvel indicateur extra financier qui valoriserait les entreprises agissant pour la décarbonation. 

 

  • Maisa Salih, une journaliste syrienne qui veut faire entendre la voix des femmes

 

Une journaliste syrienne engagée. Maisa Salih habite en Syrie jusqu’en 2019. Elle a produit et animé un talk-show en plein Damas insurgé. Contrainte de quitter son pays, elle s’installe en France. Elle fonde alors, grâce à l’accompagnement de Singa Lyon, l’association Samar. Il s’agit d’une plateforme donnant la voix aux femmes immigrées arabophones. La structure tente de diffuser les compétences nécessaires pour que les femmes puissent s’exprimer par l’écrit dans leur langue maternelle sur leurs expériences vécues.

 

  • Maud Sarda, pour un e-commerce plus solidaire

 

Entrepreneuse militante. Maud Sarda a cofondé et dirige Label Emmaüs. ll s’agit d’une société coopérative d’intérêt collectif (Scic) du mouvement Emmaüs. Fondée en 2016, elle propose une marketplace solidaire pour des structures de l’économie sociale et solidaire et propose des parcours d’insertion. Label Emmaüs a également créé un centre de formation au e-commerce pour les demandeurs d’emploi. Maud Sarda n’a pas peur de faire du bruit pour porter haut et fort ses combats : elle prend régulièrement la parole sur les réseaux sociaux pour dénoncer le manque de financement de l’économie sociale et solidaire ou les incohérences des entreprises de la tech ou encore des géants du e-commerce.

 

  • Claire Thoury, la porte-voix des associations

 

La porte-voix des associations. Depuis 2021, Claire Thoury, sociologue, est présidente du Mouvement associatif qui rassemble plus de 700 000 associations. Elle s’oppose avec vigueur aux remises en cause des libertés associatives et s’indigne des baisses de moyens alloués aux associations. En parallèle, Claire Thoury est conseillère au Conseil économique, social et environnemental (Cese). Elle a été missionné en 2023 pour mener les débats de la convention citoyenne sur la fin de vie. Elle a récemment publié un livre aux éditions Les Petits Matins, S’engager. Comment les jeunes se mobilisent face aux crises.

 

  • Nora Bouazzouni, quand l’alimentation devient politique

 

L’alimentation est un sujet politique. Vous n’en êtes pas convaincu.e ? Intéressez-vous à la journaliste et écrivaine Nora Bouazzouni, spécialiste de la question. Elle a notamment publié les livres Faiminisme. Quand le sexisme passe à table et Mangez les riches. La lutte des classes passe par l’assiette. Elle a également lancé en 2019 le site Paye ta pige qui permet de rendre public les tarifs de piges proposés aux journalistes par les rédactions.

 

  • Fanélie Carrey-Conte, l’ancienne députée engagée pour les personnes réfugiées

 

Une ancienne députée engagée pour les personnes réfugiées. Fanélie Carrey-Conte a été députée (PS) de 2012 à 2016. Après quelques années passées comme secrétaire générale du fournisseur d’électricité Enercoop, elle rejoint en 2021 la Cimade en tant que directrice générale. Fondée en 1939, cette association défend la dignité et les droits des personnes réfugiées et migrantes. Parmi de nombreuses actions, elle conseille et accompagne les personnes dans leurs demandes de titres de séjours. Fanélie Carrey-Conte s’est beaucoup exprimée récemment au sujet de la loi immigration, définitivement adoptée, qu’elle considère comme « l’une des plus répressives de ces 40 dernières années ».

 

La rédaction 

 

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